Le marché dominical de la Batte a repris en mode mineur

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Sur le coup de six heures du mat', il règne une certaine nervosité parmi les ambulants. Les cinquante échoppes doivent s’étaler sur moins d’un kilomètre, donc à des emplacements inhabituels. Certains sont venus la veille repérer l’endroit qui leur a été attribué, mais pas tous. La mise en ordre du marché, en mode restreint, prend plus de temps qu’à l’ordinaire. Les placiers ne tiennent plus en place. Les branchements électriques posent quelques soucis, mais pour "l’ouverture", tout est en ordre. Les esprits, un temps échauffés, se sont calmés.

Les clients sont rares, au début : trois cents entrées comptabilisées sur la première demi-heure. C’est loin de la foule, des milliers de personnes, normalement, à la fin mai. Les chalands doivent chercher leur fromager, leur boulanger, leur charcutier préféré. Mais lorsqu’ils l’ont trouvé, il règne une ambiance de retrouvailles, et chacun s’enquiert de la santé de l’autre, après huit semaines sans se voir. Dans les camions rôtisseries, les poulets sont embrochés et ne demandent qu’à tourner. Au fil du temps, les gens commencent à arriver, et, derrière les étals, ce sont des soupirs de soulagement : ce n’est pas, pas encore en milieu de matinée, le chiffre d’affaires espéré, mais c’est suffisant pour inciter à revenir dans huit jours.

Sur le coup de six heures du mat', il règne une certaine nervosité parmi les ambulants. Les cinquante échoppes doivent s’étaler sur moins d’un kilomètre, donc à des emplacements inhabituels. Certains sont venus la veille repérer l’endroit qui leur a été attribué, mais pas tous. La mise en ordre du marché, en mode restreint, prend plus de temps qu’à l’ordinaire. Les placiers ne tiennent plus en place. Les branchements électriques posent quelques soucis, mais pour "l’ouverture", tout est en ordre. Les esprits, un temps échauffés, se sont calmés.

Les clients sont rares, au début : trois cents entrées comptabilisées sur la première demi-heure. C’est loin de la foule, des milliers de personnes, normalement, à la fin mai. Les chalands doivent chercher leur fromager, leur boulanger, leur charcutier préféré. Mais lorsqu’ils l’ont trouvé, il règne une ambiance de retrouvailles, et chacun s’enquiert de la santé de l’autre, après huit semaines sans se voir. Dans les camions rôtisseries, les poulets sont embrochés et ne demandent qu’à tourner. Au fil du temps, les gens commencent à arriver, et, derrière les étals, ce sont des soupirs de soulagement : ce n’est pas, pas encore en milieu de matinée, le chiffre d’affaires espéré, mais c’est suffisant pour inciter à revenir dans huit jours.

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