'ONU : multilatéralisme vs. souveraineté'

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Dans la presse, ce mardi 25 septembre, l’ouverture de la 73ème assemblée générale de l’ONU, et les efforts de la France pour faire entendre la voix de la diplomatie. Des avancées sur le front de la médecine. Et un retournement de situation télévisuel.
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Dans la presse, ce matin, l’ouverture, aujourd’hui, à New York, de la 73ème Assemblée générale des Nations unies. Plus de 130 chefs d’Etat et de gouvernement sont attendus.
 
The Wall Street Journal annonce un rendez-vous qui risque de mettre au premier plan «le conflit entre multilatéralisme et souveraineté» - et son implication dans les conflits au Proche-Orient, dans les dossiers du nucléaire nord-coréen, des réfugiés et du changement climatique. Autant de sujets sur lesquels le président Trump sera entendu dès aujourd’hui, selon le quotidien américain – qui rappelle le retrait des Etats-Unis de l’accord sur le nucléaire iranien, de l’accord de Paris sur le climat, et ses critiques répétées à l’égard de l’OTAN. «Tout le monde attend le discours de Donald Trump, qui présidera aussi demain une session spéciale du Conseil de sécurité sur les armes de destruction massive, mais en réalité, il n’y a pas grand-chose à en attendre», prévient Al Araby Al Jadeed, qui annonce que le président américain, après être tombé à bras raccourcis sur la Corée du nord lors de l’assemblée générale de l’année dernière, devrait renouveler l’exercice cette année, cette fois avec l’Iran. Le journal panarabe de Londres évoque la «guerre diplomatique», livrée selon lui ces prochains jours, dans les couloirs et à la tribune de l’ONU.
 
D’après l’Elysée, Emmanuel Macron devrait plaider, lui, en faveur du multilatéralisme. Mais le président français a-t-il néanmoins les moyens de ses arguments? Question de La Croix, posée au chercheur Pascal Boniface. Selon lui, il s’agirait surtout pour Emmanuel Macron «de prendre l’opinion publique mondiale à témoin, de montrer qu’une autre voie existe et reste possible». «Mais il y a des limites», prévient-il: «on sait qu’il ne peut pas faire changer Trump d’avis, on l’a vu (justement) sur le climat, sur Israël, sur l’accord nucléaire iranien». D’après ce chercheur français, «Emmanuel Macron devrait essayer de bâtir un rapport de force en s’appuyant sur les pays de l’Union européenne, mais aussi la Corée du Sud, le Japon, le Mexique, tous les grands pays émergents, comme l’Inde, qui peuvent vouloir favoriser le multilatéralisme». Un scénario jugé optimiste par un autre chercheur hexagonal, Dominique David, qui assure que «les Européens, dans leur grande faiblesse, sont contraints de suivre Washington». Selon lui, «le multilatéralisme (serait) mourant», même s’il n’est «pas définitivement mort».
 
Et pendant que la diplomatie piétine, la médecine avance. Aux Etats-Unis, un jeune homme totalement paralysé des jambes a réussi à marcher avec le seul appui des bras et d'un déambulateur. C’est le site de France Info qui fait état de l’histoire d’un homme devenu paraplégique après un accident qui avait endommagé sa moelle épinière, et qui ne pouvait plus ni bouger, ni sentir quoi que ce soit en dessous de la lésion. Trois ans après son accident, des chirurgiens d’une clinique du Minnesota ont installé dans sa colonne vertébrale - un implant porteur d'une électrode, elle-même reliée à un stimulateur connecté sans fil à une commande extérieure. Des sessions de stimulation électrique et d'exercices physiques lui ont ensuite permis de se lever, puis de marcher, ce qui signifie que la médecine peut désormais aider à recouvrer «des fonctions qu'on pensait définitivement perdues» grâce à de nouvelles technologies. Une très bonne nouvelle, en somme.
 
Une bonne nouvelle aussi, peut-être, sur le front de la lutte contre Alzheimer, cette maladie neurodégénérative qui touche des millions de personnes dans le monde. D’après The I, des chercheurs, là encore américains, espèrent avoir trouvé un médicament qui pourrait combattre les causes plutôt que les symptômes de la maladie d’Alzheimer, puisqu’ils auraient identifié des composés chimiques capables de tuer les particules toxiques appelées oligomères, avant qu’elles ne s’attaquent aux cellules saines du cerveau. Une «avancée scientifique majeure», selon le quotidien brit... Lire la suite sur notre site web.

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