Dammarie Citoyenne - Pru, 10 ans plus tard

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La rénovation de la plaine du lys a été signé en 2007. Îlot après îlot, rue après rue, les travaux ont modifié les espaces avec, comme fil conducteur, les objectifs de désenclavement, d'amélioration de l'habitat et du « Vivre mieux ».
Chaque étape aurait du permettre de corriger les différentes anomalies du projet. Les éléments de résidentialisation n'ont pas permis de contrôler les accès aux immeubles, hormis pour les locataires. Le nombre de stationnements est insuffisant. Les ilots sont quadrillés par de longues rues. Cette rénovation s'est faite sous l'angle de la sécurité, comme l'a dénoncé le sociologue Renaud Epstein sans prendre en compte la dimension sociale des locataires. Sécurisation inopérante, transformation de la définition et donc de la destination du logement social, le sentiment général est un gâchis financier qu'il provienne des bailleurs ou des pouvoirs publics. On a changé le cadre sans changer la qualité de vie, bien au contraire, puisque à l'exaspération se succède l'impression d'abandon. Petits ou grands les problèmes sont nombreux et amplifient les irritations.
Les nouveaux accès à Normandie, par exemple, posent des soucis. Certains espaces de jeux ont été réalisés sous les fenêtres des locataires. Les réhabilitations de façade n'ont pas souvent permis de résoudre les problèmes d'insalubrité. Les volumes dédiés aux collectes des déchets sont sous dimensionnés à de nombreux endroits. Le nombre de stationnements est en deçà des besoins. De plus, il manque un accompagnement social continu pour un certain nombre de familles. Bref, le sentiment général semble montrer que les concertations telles qu'elles étaient annoncées n'ont été qu'un élément de langage pour donner l'illusion que les habitants avaient leur mot à dire.

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