La philo qui gratte 10 - Le relativisme moral

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Le Bien et le Mal existent-ils ? N'y a-t-il pas autant de conceptions du Bien et du Mal que de sociétés et d'époques ? Les valeurs sont-elles absolues ou relatives ?
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Комментарии
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Très bonne vidéo et concept très bien expliqué ! Cette vidéo m'a beaucoup aidé pour une dissertation de philosophie 😉 Merci

paololeray-couvert
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Bonne vidéo dans l'ensemble, dommage pour la qualité du son. Il y a également deux choses qui m'ont fait réagir pendant la vidéo, la première c'est ce que tu dis "être un problème" pour le relativisme moral, or ce n'en est pas un, ce n'est simplement qu'une conséquence. Je pense que cela va au-delà du contexte, puisque le matérialisme est aujourd'hui remis en cause, et donc par la même occasion le déterminisme, il n'y a pas que le contexte qui y joue. Et en cela finalement qu'importe, puisque le relativisme moral c'est avant tout remettre en cause le bien absolu et le mal absolu. Le bon et le mauvais, le meilleur et le pire. Ainsi, savoir sur quoi se baser pour pouvoir critiquer est inutile, puisque la critique ne peut exister. Pourquoi faudrait-il qu'une chose soit différente de ce qu'elle est, et pourquoi cette raison serait plus légitime qu'une autre ? Je pense que l'avantage de relativisme moral, c'est avant tout la tolérance absolue qui en découle, puisqu'on est capable d'accepter tout ce qui est, ou pourrait être. C'est une tolérance absolue puisqu'on tolère même l'intolérance. Quand on ne perd plus de temps à juger, on en gagne à observer et à comprendre, on y gagne également plus d'objectivité. Bien sûr, ce n'est un avantage que pour mes propres attentes à cet instant. Mais ce n'est pas plus avantageux en soi. En fait, le relativisme éthique, ou moral, est tellement évident, que je me demande simplement comment il pourrait être réfuté et par quoi. Puisque l'universalisme moral kantien est dépassé depuis plusieurs siècles, quant aux autres mouvements, ils ont besoins des valeurs absolues qu'ils définissent eux-même pour pouvoir se vérifier. Il créé simplement le contexte dans lequel leur théorie est défendable mais ce contexte n'en reste qu'un contexte et ne rend pas la valeur absolue pour autant(je pense notamment à l'utilitarisme). Quand bien même il existerait des valeurs absolues, il n'est pas dit qu'elles sont percevables, ni que nous puissions les percevoir. Et il nous est impossible d'en démontrer l'existence. En revanche, on peut bien observer une diversité des valeurs morales à différentes échelles, pour ne pas dire à toutes les échelles. L'utilité de la moral pour la survie de l'espèce est indéniable, en revanche l'utilité de la survie de l'espèce elle ne peut être qu'inexistante ou imperceptible par l'homme. La véritable question qui se pose pour quelqu'un qui souhaite suivre le relativisme moral, c'est : pourquoi faire une chose plutôt qu'une autre. Sachant que faire les deux, ou ne faire aucun des deux sont aussi des choix en soi. Agir et par agir j'entends même l’inaction, devient alors compliqué. D'un autre côté, comme aucun des choix n'a plus de valeur qu'un autre, celui que je ferais n'aura aucune importance et donc qu'importe celui que je fais? Et on peut très bien choisir alors un modèle sur lequel s'appuyer pour justement faire des choix. Par exemple, des préférences personnelles, un ordre moral relatif à notre société, un intérêt individuel ou collectif, mais le problème reste le même, pourquoi choisir un modèle plutôt qu'un autre? Et ça pour moi, cause bien plus de problème a l'application du relativisme moral, que la question de savoir comment je peux critiquer ou non de manière absolue.

Jester
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ce qui est très amusant, c'est que les relativistes ne se gênent aucunement de critiquer et dévaloriser les valeurs qui ne leur conviennent pas, mais n'acceptent aucunement la pareille pour leurs valeurs. En fait, ils ont très bien compris l'axiome du Bolshévisme: "kto kogo" (qui détruit qui) et le principe de négociation soviétique: "tout ce qui est à toi est négociable, tout ce qui est à moi... est à moi". Tiens, ça ressemble au politiquement correct et à nos bons progressistes....

lavraiepenseeecolo
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Les valeurs morales sont subjectives car ce sont des conceptions de l’imagination, elle n’existent pas d’elles-mêmes donc ne peuvent être objective.

lozkip
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Quiconque voudrait élever les consciences des autres et fair figure d'exemple doit d'abord développer son propre sens moral et déjà avoir sa boussole moral.
Sans ca ce sont des idiots qui guident des aveugles.
Cette boussole est le savoir qu'il existe une différence objective immuable entre bien et mal - just et injust - moral et immoral - force et violence.
Ma conception du bien et du mal était aussi beaucoup plus souple lorsque j'étais plus jeune. j'ai grandi 20 ans a Paris et en ville on baigne dans le relativisme moral.
La connaissance de soi est un prealable a la volonté de se transformer. La compréhension de la moralité et des principes concernant la distinction entre les bon et les mauvais comportements, est au cœur même de notre libération.
La connaissance du monde est un prealable a la volonté de le transformer.
La proportion de moralité présente dans la vie des gens d'une société donnée est directement proportionnelle à la quantité de liberté dans cette société.
La vraie liberté ne peut donc jamais exister dans une société qui embrasse le relativisme moral.
Seriez-vous plutôt d'accord pour dire que la grande majorité des individus de notre société souscrivent involontairement à l'idéologie du relativisme moral?

teophile-gamain