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Du fourrage vert en pleine sécheresse 🐮 Cimes de maïs 🌾, arbres fourragers 🌳 et couverts d’été 🌿
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Précision : c’est la première année que j’écime les maïs. Je n’écimerai qu’une partie de la parcelle afin de comparer, en fin de culture, la différence de rendement entre maïs écimés et maïs restés entiers (s'il y a une quelconque récolte cette année difficile...).
Cependant, lors des périodes difficiles, une petite « parcelle parking » est un levier intéressant afin d’y faire séjourner les bêtes en attendant la repousse du reste des prairies. C’est en quelque sorte une parcelle « sacrifiée » pour ne pas abîmer tout le parcellaire.
C’est la première année que nous y avons recours (depuis l’arrivée des vaches en 2016). La parcelle parking nous évite de garder les animaux en bâtiment en plein été. C’est une période où les vaches trouveront davantage de confort sous les arbres qu’en bâtiment. De plus, à l’intérieur, la consommation de paille (litière) exploserait et on aurait des difficultés à apporter les branchages à l’auge. Et, il ne faut pas se le cacher, c’est aussi moins de travail pour l’éleveur ! (pas de curage, pas de fumier à charrier).
Pourquoi ne faut-il pas abuser de la parcelle parking le reste de l’année ? Parce qu’on concentre énormément de déjections animales sur une surface réduite, qui, de surcroît, est surpaturée et tassée, et dont l’activité biologie réduite ne pourra plus digérer cet afflux de matière organique. Apparaissent alors des problèmes de lessivage, de pertes d’éléments fertilisants pour le reste de la ferme et une « pollution » potentielle du milieu.
Dans notre cas, ce n’est pas un gros problème. C’est la première fois en 6 ans qu’on y a recours et cette parcelle n’est quasiment pas pâturée le reste de l’année (elle ne rentre pas dans le système de rotation). Elle va pouvoir s’en remettre dès l’arrivée de la pluie et le départ des animaux ! On y fera une belle coupe de foin l’année prochaine !
L’hiver, nous n’utilisons pas de « parcelle parking » car nos sols ne sont pas assez portants lorsqu’ils sont humides. Alors, lorsque la pousse de l’herbe est réduite en période hivernale, nous gardons les animaux à l’étable afin de préserver les prairies et produire du fumier pour les parcelles cultivées.
Pour me soutenir dans la création de vidéos, il vous suffit de commenter, partager, mettre un pouce et vous abonner !
Pour vous y retrouver :
00:00 Introduction
00:11 La « parcelle parking »
01:34 Les arbres comme fourrages
04:17 Le prélèvement des cimes de maïs
08:19 Les couverts d’été, l’exemple du millet
08:58 L’impact du choix variétal sur la pratique de l’écimage
14:18 La preuve en image !
14:54 Ne couper qu’après floraison du maïs!
15:13 Conclusion
À la prochaine !
Cependant, lors des périodes difficiles, une petite « parcelle parking » est un levier intéressant afin d’y faire séjourner les bêtes en attendant la repousse du reste des prairies. C’est en quelque sorte une parcelle « sacrifiée » pour ne pas abîmer tout le parcellaire.
C’est la première année que nous y avons recours (depuis l’arrivée des vaches en 2016). La parcelle parking nous évite de garder les animaux en bâtiment en plein été. C’est une période où les vaches trouveront davantage de confort sous les arbres qu’en bâtiment. De plus, à l’intérieur, la consommation de paille (litière) exploserait et on aurait des difficultés à apporter les branchages à l’auge. Et, il ne faut pas se le cacher, c’est aussi moins de travail pour l’éleveur ! (pas de curage, pas de fumier à charrier).
Pourquoi ne faut-il pas abuser de la parcelle parking le reste de l’année ? Parce qu’on concentre énormément de déjections animales sur une surface réduite, qui, de surcroît, est surpaturée et tassée, et dont l’activité biologie réduite ne pourra plus digérer cet afflux de matière organique. Apparaissent alors des problèmes de lessivage, de pertes d’éléments fertilisants pour le reste de la ferme et une « pollution » potentielle du milieu.
Dans notre cas, ce n’est pas un gros problème. C’est la première fois en 6 ans qu’on y a recours et cette parcelle n’est quasiment pas pâturée le reste de l’année (elle ne rentre pas dans le système de rotation). Elle va pouvoir s’en remettre dès l’arrivée de la pluie et le départ des animaux ! On y fera une belle coupe de foin l’année prochaine !
L’hiver, nous n’utilisons pas de « parcelle parking » car nos sols ne sont pas assez portants lorsqu’ils sont humides. Alors, lorsque la pousse de l’herbe est réduite en période hivernale, nous gardons les animaux à l’étable afin de préserver les prairies et produire du fumier pour les parcelles cultivées.
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Pour vous y retrouver :
00:00 Introduction
00:11 La « parcelle parking »
01:34 Les arbres comme fourrages
04:17 Le prélèvement des cimes de maïs
08:19 Les couverts d’été, l’exemple du millet
08:58 L’impact du choix variétal sur la pratique de l’écimage
14:18 La preuve en image !
14:54 Ne couper qu’après floraison du maïs!
15:13 Conclusion
À la prochaine !
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