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Airbus : des débuts difficiles avant le succès
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Quand le tout premier Airbus (A300B) décolle ce 28 octobre 1972, les Européens ont moins de 10% du marché mondial d’avions civils. Le reste, ce sont les Américains McDonnell Douglas, Lockheed et Boeing qui se le partage. Airbus devra attendre plusieurs années avant de voir ses ventes décoller.
L’ Airbus A300B est pourtant révolutionnaire pour l’époque en étant le premier biréacteur avec une cabine dotée de deux couloirs, ce que l'on appelle dans le jargon aéronautique un avion à large fuselage. Initialement l’A300 devait pouvoir transporter 300 passagers d’où son nom mais les premières compagnies aériennes clientes souhaitent un avion un peu plus petit. C’est donc une version B de l’appareil avec un fuselage raccourci qui est construite. Sa capacité varie de 250 à 270 sièges.
Les débuts sont difficiles. Airbus n’enregistre qu’une cinquantaine de commandes en deux ans pour son A300B malgré plusieurs tournées de démonstration dans le monde. Puis plus rien pendant seize mois, plus aucune commande. Airbus réfléchit alors sérieusement à arrêter le programme. Airbus jette alors ses dernières forces dans la bataille et propose à plusieurs compagnies aériennes de louer l’A300B sur quelques mois plutôt que de l’acheter. Et ça marche. Les commandes repartent. Airbus réussit à gagner la confiance des compagnies aériennes. Au total plus de 550 A300B seront produits jusqu’en 2006.
Signe qu’il faut parfois donner du temps au temps. Pour mémoire, le réacteur CFM56 a connu la même histoire. Avant de devenir le moteur d’avion le plus vendu au monde, la coentreprise franco-américaine a dû attendre cinq ans avant d’enregistrer ses premières commandes.
L’ Airbus A300B est pourtant révolutionnaire pour l’époque en étant le premier biréacteur avec une cabine dotée de deux couloirs, ce que l'on appelle dans le jargon aéronautique un avion à large fuselage. Initialement l’A300 devait pouvoir transporter 300 passagers d’où son nom mais les premières compagnies aériennes clientes souhaitent un avion un peu plus petit. C’est donc une version B de l’appareil avec un fuselage raccourci qui est construite. Sa capacité varie de 250 à 270 sièges.
Les débuts sont difficiles. Airbus n’enregistre qu’une cinquantaine de commandes en deux ans pour son A300B malgré plusieurs tournées de démonstration dans le monde. Puis plus rien pendant seize mois, plus aucune commande. Airbus réfléchit alors sérieusement à arrêter le programme. Airbus jette alors ses dernières forces dans la bataille et propose à plusieurs compagnies aériennes de louer l’A300B sur quelques mois plutôt que de l’acheter. Et ça marche. Les commandes repartent. Airbus réussit à gagner la confiance des compagnies aériennes. Au total plus de 550 A300B seront produits jusqu’en 2006.
Signe qu’il faut parfois donner du temps au temps. Pour mémoire, le réacteur CFM56 a connu la même histoire. Avant de devenir le moteur d’avion le plus vendu au monde, la coentreprise franco-américaine a dû attendre cinq ans avant d’enregistrer ses premières commandes.
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