filmov
tv
Information Patient | Chirurgie des glandes parathyroïdes
Показать описание
Dans cette vidéo pour les patients, nous expliquons comment se déroule la chirurgie d'ablation des glande parathyroïdes ou "parathyroïdectomie" en terme médical.
La parathyroïdectomie est une intervention qui a pour objectif de retirer une ou plusieurs glandes parathyroïdes.
Les parathyroïdes sont des glandes endocrines. Elles produisent une hormone appelée « parathormone » qui régule le taux de calcium et de phosphore de l’organisme.
On en dénombre généralement quatre disposées par paires situées en arrière de la glande thyroïde, de chaque côté de la trachée.
Pourquoi retirer les glandes parathyroïdes?
Il peut arriver que l’une de ces glandes produise une quantité excessive de parathormone provoquant une élévation anormale du taux de calcium dans le sang. On parle alors « d’hyperparathyroïdie ».
Cette hyperparathyroïdie peut être à l’origine de complications comme la survenue d’une ostéoporose ou de calculs rénaux. Ainsi lorsque la glande malade est clairement identifiée par un bilan d’imagerie qui associe généralement une échographie et une scintigraphie, le chirurgien peut proposer de retirer la glande malade.
Plus rarement, cette production excessive de parathormone peut être causée par plusieurs glandes de façon simultanée, notamment chez les patients insuffisants rénaux ou dans le cadre d’anomalies génétiques plus exceptionnelles.
Comment se déroule l’intervention ?
L’intervention se déroule sous anesthésie générale, mais une anesthésie loco-régionale peut être proposée.
Le chirurgien réalise l’ablation de la glande ou des glandes parathyroïdes par une incision dissimulée dans un pli cutanée, situé à la base du cou.
Lorsque, l’identification du tissu parathyroïdien malade est évidente, l’intervention excède rarement les 30 minutes.
Lorsque cette identification est incertaine ou lorsque plusieurs glandes sont incriminées, le chirurgien doit explorer plus largement le lit opératoire ce qui prolonge la durée de l’intervention.
Une fois le geste réalisé la peau est refermé par un surjet intradermique ou de la colle chirurgicale.
Quelles sont les suites opératoires ?
Les suites opératoires sont simples et autorisent le plus souvent un retour au domicile le jour même.
Quels sont les risques de l’intervention ?
Toute intervention sur le corps humain, même conduite dans des conditions optimales de compétence et de sécurité recèle un risque de complication. En matière de chirurgie des parathyroïdes 2 complications principales sont à signaler :
- premièrement, la chute du taux sanguin de calcium. Elle assez rare et peut être à l’origine de crampes et de fourmillements au niveau du visage, des mains et des pieds. L’administration de comprimés de calcium et de vitamine D permet de corriger ce trouble qui régresse alors rapidement.
- deuxièmement, les troubles de la voix. Ils peuvent apparaitre après l’intervention et sont liés à la dissection des nerfs responsables de la mobilité des cordes vocales. Ils sont peu fréquents et régressent le plus souvent spontanément dans les 2 à 3 mois qui suivent le geste.
Pr. Benjamin LALLEMANT
Service d'ORL & CMF - Chirurgie cervico-faciale
Centre Hospitalier Universitaire de Nîmes, France
--------------------------------------
Réalisation pro CINEREGARD
--------------------------------------
@Information et Prévention en Médecine | Comment préserver sa santé ?
Comment prévenir les maladies, se soigner et guérir.
La parathyroïdectomie est une intervention qui a pour objectif de retirer une ou plusieurs glandes parathyroïdes.
Les parathyroïdes sont des glandes endocrines. Elles produisent une hormone appelée « parathormone » qui régule le taux de calcium et de phosphore de l’organisme.
On en dénombre généralement quatre disposées par paires situées en arrière de la glande thyroïde, de chaque côté de la trachée.
Pourquoi retirer les glandes parathyroïdes?
Il peut arriver que l’une de ces glandes produise une quantité excessive de parathormone provoquant une élévation anormale du taux de calcium dans le sang. On parle alors « d’hyperparathyroïdie ».
Cette hyperparathyroïdie peut être à l’origine de complications comme la survenue d’une ostéoporose ou de calculs rénaux. Ainsi lorsque la glande malade est clairement identifiée par un bilan d’imagerie qui associe généralement une échographie et une scintigraphie, le chirurgien peut proposer de retirer la glande malade.
Plus rarement, cette production excessive de parathormone peut être causée par plusieurs glandes de façon simultanée, notamment chez les patients insuffisants rénaux ou dans le cadre d’anomalies génétiques plus exceptionnelles.
Comment se déroule l’intervention ?
L’intervention se déroule sous anesthésie générale, mais une anesthésie loco-régionale peut être proposée.
Le chirurgien réalise l’ablation de la glande ou des glandes parathyroïdes par une incision dissimulée dans un pli cutanée, situé à la base du cou.
Lorsque, l’identification du tissu parathyroïdien malade est évidente, l’intervention excède rarement les 30 minutes.
Lorsque cette identification est incertaine ou lorsque plusieurs glandes sont incriminées, le chirurgien doit explorer plus largement le lit opératoire ce qui prolonge la durée de l’intervention.
Une fois le geste réalisé la peau est refermé par un surjet intradermique ou de la colle chirurgicale.
Quelles sont les suites opératoires ?
Les suites opératoires sont simples et autorisent le plus souvent un retour au domicile le jour même.
Quels sont les risques de l’intervention ?
Toute intervention sur le corps humain, même conduite dans des conditions optimales de compétence et de sécurité recèle un risque de complication. En matière de chirurgie des parathyroïdes 2 complications principales sont à signaler :
- premièrement, la chute du taux sanguin de calcium. Elle assez rare et peut être à l’origine de crampes et de fourmillements au niveau du visage, des mains et des pieds. L’administration de comprimés de calcium et de vitamine D permet de corriger ce trouble qui régresse alors rapidement.
- deuxièmement, les troubles de la voix. Ils peuvent apparaitre après l’intervention et sont liés à la dissection des nerfs responsables de la mobilité des cordes vocales. Ils sont peu fréquents et régressent le plus souvent spontanément dans les 2 à 3 mois qui suivent le geste.
Pr. Benjamin LALLEMANT
Service d'ORL & CMF - Chirurgie cervico-faciale
Centre Hospitalier Universitaire de Nîmes, France
--------------------------------------
Réalisation pro CINEREGARD
--------------------------------------
@Information et Prévention en Médecine | Comment préserver sa santé ?
Comment prévenir les maladies, se soigner et guérir.
Комментарии