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PERGAME : LES LIEUX DE LA BIBLE

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PERGAME : "LÀ OÙ EST LE TRÔNE DE SATAN”
En parlant de Pergame, pourquoi Jean dit-il “là où est le trône de Satan”* ? D’aucuns ont prétendu que cela était dû au fait que cette ville était la demeure ou pont à mi-chemin entre la religion de l’ancienne Babylone et celle de Rome, ainsi que le déclare un historien : “Les Chaldéens mis en déroute s’enfuirent en Asie Mineure et établirent leur collège central à Pergame.” Il faisait allusion à la défaite qui leur fut infligée en 539 av. J.-C. Toutefois, au temps où Jean eut la vision rapportée dans le livre de la Révélation, en 96 de notre ère, le siège de “Babylone la Grande”, ou l’empire mondial de la fausse religion, avait été transféré à Rome. — Rév. 14:8, MN12.
D’autres soutiennent que ces paroles s’appliquent à Pergame parce que cette ville était l’un des lieux d’adoration d’Esculape, dieu de la médecine, qui avait un serpent pour symbole. Mais ce seul symbole ne suffirait guère à expliquer le titre donné à cette religion : siège de Satan. En outre, rien ne prouve qu’elle représentait une menace pour les premiers chrétiens.
D’autres encore appliquent les paroles de Jean au grand autel de Zeus Soter qui faisait la célébrité de Pergame. Il est vrai que cet autel était remarquable par ses vastes dimensions, mais il ne semble pas raisonnable de conclure que ce simple fait détermine le lieu où est le trône de Satan. Quand nous considérons que Satan est appelé l’invisible “dieu de ce système de choses”, il est évident que son trône serait bien plus important qu’un simple tas de pierres. — II Cor. 4:4, MN ; Mat. 4:8-10.
Ce qui semble être l’explication la plus raisonnable des paroles de Jean réside plutôt dans les raisons mêmes pour lesquelles elles s’adressent à Pergame : son temple et le culte de l’empereur qu’on y pratiquait. Il est certain que ce mode d’adoration présentait une sérieuse menace pour les premiers chrétiens et fut responsable du martyre de nombre d’entre eux, les chrétiens gardant leur intégrité et refusant de faire des compromis. Puisque Révélation 2:13 (MN) parle du trône de Satan et en même temps du martyre d’Antipas, il est raisonnable de conclure qu’il y a un rapport entre les deux faits, et ce rapport existait effectivement si l’expression “trône de Satan” s’appliquait au culte de l’empereur ou de l’État.
Il y a peut-être une autre raison, plus solide encore, pour interpréter ainsi les paroles de Jean : c’est le fait que le livre de la Révélation ne fut pas écrit pour le seul bien de ceux qui vivaient au jour de Jean mais surtout pour le bien de ceux qui vivent à notre époque ; et aujourd’hui le culte de l’empereur a réapparu partout, dans l’adoration religieuse que l’on rend à l’État. On l’a constaté dans l’Allemagne nazie, l’Italie fasciste, et on le voit actuellement dans tous les pays totalitaires, communistes et autres, et même au sein de certaines autres nations qui se flattent d’être démocratiques. Les paroles contenues dans Révélation 2:13 (MN) sont vraiment encourageantes pour tous ceux qui souffrent actuellement pour avoir maintenu une position ferme comme le fit Antipas au premier siècle.
En parlant de Pergame, pourquoi Jean dit-il “là où est le trône de Satan”* ? D’aucuns ont prétendu que cela était dû au fait que cette ville était la demeure ou pont à mi-chemin entre la religion de l’ancienne Babylone et celle de Rome, ainsi que le déclare un historien : “Les Chaldéens mis en déroute s’enfuirent en Asie Mineure et établirent leur collège central à Pergame.” Il faisait allusion à la défaite qui leur fut infligée en 539 av. J.-C. Toutefois, au temps où Jean eut la vision rapportée dans le livre de la Révélation, en 96 de notre ère, le siège de “Babylone la Grande”, ou l’empire mondial de la fausse religion, avait été transféré à Rome. — Rév. 14:8, MN12.
D’autres soutiennent que ces paroles s’appliquent à Pergame parce que cette ville était l’un des lieux d’adoration d’Esculape, dieu de la médecine, qui avait un serpent pour symbole. Mais ce seul symbole ne suffirait guère à expliquer le titre donné à cette religion : siège de Satan. En outre, rien ne prouve qu’elle représentait une menace pour les premiers chrétiens.
D’autres encore appliquent les paroles de Jean au grand autel de Zeus Soter qui faisait la célébrité de Pergame. Il est vrai que cet autel était remarquable par ses vastes dimensions, mais il ne semble pas raisonnable de conclure que ce simple fait détermine le lieu où est le trône de Satan. Quand nous considérons que Satan est appelé l’invisible “dieu de ce système de choses”, il est évident que son trône serait bien plus important qu’un simple tas de pierres. — II Cor. 4:4, MN ; Mat. 4:8-10.
Ce qui semble être l’explication la plus raisonnable des paroles de Jean réside plutôt dans les raisons mêmes pour lesquelles elles s’adressent à Pergame : son temple et le culte de l’empereur qu’on y pratiquait. Il est certain que ce mode d’adoration présentait une sérieuse menace pour les premiers chrétiens et fut responsable du martyre de nombre d’entre eux, les chrétiens gardant leur intégrité et refusant de faire des compromis. Puisque Révélation 2:13 (MN) parle du trône de Satan et en même temps du martyre d’Antipas, il est raisonnable de conclure qu’il y a un rapport entre les deux faits, et ce rapport existait effectivement si l’expression “trône de Satan” s’appliquait au culte de l’empereur ou de l’État.
Il y a peut-être une autre raison, plus solide encore, pour interpréter ainsi les paroles de Jean : c’est le fait que le livre de la Révélation ne fut pas écrit pour le seul bien de ceux qui vivaient au jour de Jean mais surtout pour le bien de ceux qui vivent à notre époque ; et aujourd’hui le culte de l’empereur a réapparu partout, dans l’adoration religieuse que l’on rend à l’État. On l’a constaté dans l’Allemagne nazie, l’Italie fasciste, et on le voit actuellement dans tous les pays totalitaires, communistes et autres, et même au sein de certaines autres nations qui se flattent d’être démocratiques. Les paroles contenues dans Révélation 2:13 (MN) sont vraiment encourageantes pour tous ceux qui souffrent actuellement pour avoir maintenu une position ferme comme le fit Antipas au premier siècle.