Paris 2024 : comment les athlètes surmontent la dépression après les JO

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Vingt jours après avoir remporté sa médaille de bronze aux Jeux olympiques de Paris, Romane Dicko, judoka française, apparaît sur les réseaux sociaux en larmes : « Ça fait trente minutes que je pleure parce que je viens de me prendre la claque de “Romane, tu n’es pas championne olympique.” C’est horrible. » Ce que ressent Romane Dicko, Emilie Andéol, championne olympique de judo en 2016, nous confie l’avoir également vécu : « Quand ça s’arrête, la chute est intense. » Et elles sont loin d’être les seules.

Simone Biles, Michael Phelps, Camille Lacourt… depuis plusieurs années, les sportifs s’expriment sur leur santé mentale et brisent les tabous autour de ce sujet. Le Monde a interrogé Emilie Andeol, ancienne championne olympique, ainsi que Denis Hauw, professeur de psychologie du sport à l’université de Lausanne, afin d’essayer de comprendre ce qui se passe dans la tête des sportifs de haut niveau après les Jeux olympiques et paralympiques.
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Комментарии
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J'aime cette Romane Dicko. Elle dégage un impressionnant mélange de puissance et de fragilité. Et elle n'a pas peur de se dévoiler...

ericsimo
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j'avais un boulot passionnant fait de défis continuels, j'ai eu beau partir à la retraite en diminuant progressivement mon activité, rien n'y a fait, je me sens inutile. cette nuit encore j'ai rêvé de ma profession. le stress me manque. NB, g des activités, des responsabilités mais le combat me manque . ce phénomène n'est pas propre aux sportifs mais à tous ceux qui ont menés une vie intense. cependant la détresse de la championne de judo était touchante. je pense à elle

arsene
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Voir Teddy Riner et sa psychologue.
Sans elle, il ne serait pas là. C’est un choix qu’il a fait très jeune. C’est un choix payant.
Le mental, c’est ce qui fait la différence.

BrunoDECOURCY
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Ça vaut pour le sport comme pour le reste. L’être humain a toujours besoin d’objectif. Se retrouver du jour au lendemain sans objectif, surtout quand l’objectif d’avant a été préparé pendant des années, ça déstabilise. L’existence est vide.
Ajoutez à cela l’effet de « descente de dr0gue » comme quand on est en manque de drogue (les athlètes durant les JO vivent une effervescence qui sur le plan chimique est avant tout des grandes décharges de dopamine, d’endorphine, d’adrénalines etc. sur une période relativement étendue) donc forcément comme en manque de dr0gue, on le vit mal. C’est aussi chimique.
Le terrain parfait pour commencer une dépression.
Et cela vaut pour tout dans la vie.

GaByphsMa
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TOTALEMENT d'accord. Je suis athlete professional et je prépare mes championnats du Monde en Novembre et je peux assurer que chaque année, c'est très difficile. merci pour ces reportage car c'est vrai qu'on le cache et on en parle pas

Edwinskevee
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Ça doit être terrible comme sensation… c’est la dernière chose qu’on peut souhaiter à quelqu’un, j’espère qu’ils parviendront à rebondir.

MandomRiRo
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Il y a le même phénomène pour les élèves qui sortent de classes préparatoires

Nath-uduj
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Et vous pensez que c'est différent pour les études ? C'est tout le culte de la performance dans la société qu'il faut revoir.

lol
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Les acteurs ressentent la même chose après un oscar, c’est humain, tout nos objectifs mondains n’ont pas autant d’importance que ce qu’ils ont l’air d’être

HttaYan
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Peut-être l'heure d'aller à l'intérieur de soi chercher La véritable médaille d'or.

botti-qp
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Je suis actuellement en train de vivre ça dans l’esport j’ai atteint mes objectifs de classement auxquels j’aurai pas cru il y’a 6 mois et maintenant que j’y suis mes performances ont chutées en équipe, j’ai plus ni la motivation ni la concentration pour être bon comme je l’étais avant d’arriver à mon objectif.

tjnx
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Courage à nos athlètes !
Victoire ou non, on sait que vous avez tout donné pour la victoire !

Un reportage aussi surprenant que touchant !

Masterpouya
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Parlons en, ce sont des états émotionnels normaux. Parlons en et libérons nous ❤

SkypiTi
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En tant que développeur, je connais bien ce sentiment après avoir terminé un projet. Je pense qu'en général, nous sommes tous confrontés à ce blues à un moment donné de notre vie.

karlnathaniel
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C'est la dépression du sportif, le fait de savoir que tous les records ont été battus, que malgré les entrainements, tu ne sera LE ou LA meilleur/e de tous les temps.
Le propre du sportif compétiteur est de gagner mais il ne faut pas oublier que vous n'emporterai pas votre médaille avec vous dans votre mort. Il faut accepter l'absurdité de la vie => nous seront tous oubliés, que l'on soit Teddy Riner ou une personne lambda.
Moralité : faîtes du sport pour vous faire plaisirs avant tous, si vous devez gagner pour apprécier votre sport, c'est que vous vous donnez trop de mal pour rien.

lucaschebance
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Tu es 3eme au monde quand même ma belle....

leaphorn
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L'utilité des psychologues et l'anticipation de la vie professionnelle

betsyadala
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J'y pensais justement, au fait que les sportifs se sentent déprimés apres les jo. C'est la même déprime et crise existentielle qui traverse les étudiants qui passent des concours de très haut niveau.

marita
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On ne peut pas gagner tout le temps tout comme on ne peut pas perdre tout le temps. Voilà la question !

Jamesly
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C'est un peu ce que l'on appelle la petite mort. La victoire ou l'échec en compétition ne correspondent qu'aux 10% visibles de l'iceberg. Les gens ne se rendent pas compte du travail et des sacrifices qu'impose le sport de haut niveau. Le psychologue dit un peu ce que Léon Marchand disait dans une vidéo du Monde ou de Brut sur sa préparation mentale, il se sent mieux depuis qu'il a dédramatisé l'échec... ce qui ne l'a pas empêché de gagner 4 medailles d'or il y a quelques jours. Federer avait aussi dit lors d'une interview sur France 2 que les Français sont bons en junior mais pas en pro à cause de la pression que leur met les médias. Bref, il y a toute une réflexion à avoir pour accompagner les sportifs.

Florence-jsry