Le Devoir : auteurs à connaître - Philosophie - digiSchool

Nous vous proposons une vidéo concernant les auteurs à connaitre sur le chapitre du devoir.

Pascal : Selon lui, faire preuve de justice et accomplir son devoir, c'est être capable de respecter un ordre établi et de ne pas mêler les différentes grandeurs.

Rousseau : Sortir de l'état de nature et entrer dans une société marquée par le contrat social signifie, pour Rousseau, échapper à la loi du plus fort.

Kant : Le devoir est une nécessité d’accomplir une action par respect pour la loi.

Nietzsche : Le devoir correspond à cette lourde tradition de mise en faute qui produit une conscience morale malade, froide et destructrice.

Jonas : Dans un monde où la technique s'est fortement développée il est nécessaire de repenser la morale et le devoir. L’humain peut détruire le bien commun qu'est la Terre et
empêcher les générations futures de mener une existence souhaitable.

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[Cicada-mopl]

0:30 Blaise Pascal
1:38 Rousseau le frérot
3:27 notre bon vieux Kant
5:17 Nietzsche le Goat
7:18 Ptdr t ki

[romanejouneau]

Pascal : il a pensé la question du devoir en terme d’organisation de la société : qu’est ce que je dois faire ou non. Il y a déjà un ordre social avec différentes grandeurs :
-grandeur d’établissement (déterminé par la société elle-même), à ne pas confondre avec
-grandeur naturelle (don et talent personnel)
Le devoir c’est d’être capable de reconnaitre les grandeurs d’établissement et de les honorer à leur juste titre avec un certains nombre de rites sociaux sans les confondre avec les grandeurs naturelles. C’est le respect de l’ordre qui fait qu’on est bien entrain de suivre son devoir en tant qu’individu dans la société.

Rousseau : le devoir intéresse la sphère du politique. Le devoir c’est l’idée qu’on agisse en accords avec sa conscience politique, c’est-à-dire en accord avec le principe que l’on s’est donné pour vivre ensemble. En effet, chez rousseau à l’état de nature c’est le droit du plus fort qui fonctionne or, « le droit du plus fort n’est jamais assez fort pour être toujours le maitre. Il faut ainsi être capable de « transformer sa force e droit et son obéissance en devoir » (c’est a moi-même que j’obéirai).

Kant : le devoir est crucial pour comprendre l’action morale et pour pouvoir en saisir les enjeux. Le devoir c’est l’idée qu’on va avoir une règle, une injonction qui va s’imposer à nous et que l’on va suivre. Il ne suffi pas pour Kant d’avoir une bonne volonté, il faut avoir une volonté bonne. Elle est déterminée par un devoir dont le contenu a le souci de valoir de manière universelle : il y a la fois une forme et un contenu universel. Pour cela, il faut qu’on souhaite suivre cette maxime non pas pour des intérêts personnel mais pour un mobile pur. Une action est morale que si elle s’accorde parfaitement avec le contenu du devoir. La maxime de devoir devra être un impératif catégorique, c'est-à-dire quelque chose qui puisse valoir universellement sans se contredire. « Le devoir est une nécessité d’accomplir une action par respect pour la loi » (fondement de la métaphysique des mœurs).

Neitzche : cette question du devoir, des impératifs, c’est une question qui est culturellement biaisé. Il analyse la généalogie de la morale et essaie de comprendre quels sont les mécanismes qui ont entrainé cette volonté de formuler des devoirs. Il constate que l’héritage judéo-chrétien est très fort et que les devoir que l’on s’impose on se les impose car on en a hérité et qu’il y a une sorte de maladie de la conscience morale qui va rentrer dans un système de culpabilisation et de ressentiment et qui va toujours se trouver en faute. Finalement, pour lui, ce devoir et cette question de la morale est une maladie qui va affaiblir la créativité des individus qui va les empêcher de faire des choses plus grandes. Cette maladie passe par du ressentiment et de la culpabilisation qui sont des forces d’empêchement qui vont a l’encontre de l’action et de la force active qu’il y a en chacun de nous. « C’est dans cette sphère, celle du droit d’obligation, que le monde des notions morales comme « faute », « conscience », « devoir », »sainteté du devoir » trouve son foyer de naissance ; son commencement, comme celui de tout ce qui est grand sur cette terre, a longtemps abondamment été arrosé de sang ».

Jonas : Face au changement et aux nouvelles technologies (techniques du vivant) qui arrivent, il repense la formule de la morale : il faut pouvoir trouver quelque chose qui s’adapte à ces nouveaux enjeux. Ces enjeux sont de savoir si on a le droit ou non d’agir ainsi sur le vivant, de le transformer, et si on ne remet pas en question l’avenir des générations futures. Ce nouveau devoir va naitre d’une heuristique de la peur (= dans la peur il peut y avoir quelque chose d’intéressant et de fécond, grâce a la peur on va pouvoir réagir et s’imposer de ne pas faire certaines choses). Cette heuristique de la peur sera à l’origine de la formulation d’un nouvel impératif catégorique, c'est-à-dire un impératif qui va prendre en compte les générations futures et l’actions des techniques du vivant sur ces générations --> principe de responsabilité

[ygor.ramos]

John Rawls pouvait être sité également .
Très bien expliqué.. Cette vidéo m'a aidé à mieux comprendre les preceptes de ces philosophes.
Bravo.. Merci

[mario]

Merci pour tous les cours que tu as fait !

[juliente]

Merci Sandra tu ma édais parcke 2main jai mon bac blan de filo <3

[soon___]

Bac de philo demain mais ca me CASSE LES COUILLES