Trump/Zelensky : le face-à-face - C dans l’air - 28.02.2025

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Trump/Zelensky : le face-à-face

Trois ans après le début de l’invasion russe en Ukraine, Volodymyr Zelensky est convié ce vendredi en fin d’après-midi à la Maison-Blanche par Donald Trump, en plein rapprochement entre les États-Unis et la Russie. Un président américain qui, ces dernières heures, a adouci considérablement son discours à l’égard de son homologue ukrainien, minimisant ses propos du 19 février sur le président ukrainien, qu'il avait qualifié de "dictateur sans élection". "J'ai dit ça ?", a-t-il feint de s'étonner. "J'arrive pas à croire que j'ai dit ça. Question suivante", a-t-il ajouté, affirmant ensuite avoir "beaucoup de respect" pour Volodymyr Zelensky.

Ce changement de ton est-il lié à la perspective d’un deal sur les ressources minières ukrainiennes ? La venue du président ukrainien à Washington survient d’abord et avant tout pour discuter d’un accord sur les terres rares ukrainiennes, préalable fixé par le locataire de la Maison-Blanche avant toute négociation diplomatique autour de la résolution de la guerre avec la Russie. Au terme d’un bras de fer entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky, cet accord essentiellement financier prévoirait qu’Américains et Ukrainiens exploitent en commun des richesses naturelles (minéraux, hydrocarbures, pétrole et gaz naturel), et que les revenus qui en seraient issus aillent dans un fonds "conjoint à l’Ukraine et l’Amérique". Kiev devrait verser la moitié de ce qu’il retirera de son sous-sol, en échange, l’Ukraine demande des garanties de sécurité, soit un mécanisme politico-militaire devant dissuader la Russie de toute nouvelle invasion après un éventuel accord de cessation des hostilités. Pour l’heure, l’accord fait référence à la sécurité de l’Ukraine, mais sans engagement concret. Un point qui demeure encore flou et pourrait se préciser dans les prochaines heures.

Hier soir, le Premier ministre britannique, qui était lui aussi à la Maison-Blanche, a invité plus d'une douzaine de dirigeants européens à une rencontre dimanche. L'objectif est de "faire avancer" leurs actions concernant l'Ukraine et la sécurité, a annoncé son bureau. Ce jour-là, il accueillera également le président ukrainien Volodymyr Zelensky à Downing Street après une réunion téléphonique dans la matinée avec les pays baltes. Des États baltes qui, avec la Pologne, intensifient leurs préparatifs en vue d'un conflit militaire, craignant que la Russie ne se prépare à une nouvelle attaque.

Le service de renseignement extérieur de l'Estonie a averti que la Russie renforçait ses forces armées, laissant craindre "une future guerre potentielle avec l'Otan". Les services de renseignement danois estiment quant à eux que la Russie serait prête à mener une "guerre à grande échelle" en Europe d'ici cinq ans, si elle percevait l'Otan comme faible. Or, l'affaiblissement de l'Alliance transatlantique semble désormais inévitable depuis la charge virulente du vice-président américain J.D. Vance contre l'Europe lors de la conférence de Munich sur la sécurité et le rapprochement accéléré entre la Russie et les États-Unis sur fond de pourparlers de paix sur l’Ukraine.
Pendant ce temps-là, aux États-Unis, de plus en plus d’Américains redoutent les effets de la politique menée par Donald Trump, l’instauration de nouveaux droits de douane menaçant d’attiser l’inflation qui impacte déjà fortement leur pouvoir d’achat. Avec la hausse du coût de la vie, jumelée à une crise du logement, de nombreux séniors se retrouvent à la rue. Du jamais vu depuis la Grande Dépression", explique Dennis Culhane, professeur spécialisé dans les sans-abris, dans les colonnes du Wall Street Journal.

Les experts :
- ANTHONY BELLANGER - éditorialiste à France Info TV, spécialiste des questions internationales
- ISABELLE LASSERRE - ancienne correspondante en Russie, correspondante diplomatique pour Le Figaro, et je rappelle votre livre "Macron Poutine. Les liaisons dangereuses", paru aux éditions de l’Observatoire
- RYM MOMTAZ - chercheuse en géopolitique et experte des relations transatlantiques pour le centre Carnegie Europe
- VICE-AMIRAL MICHEL OLHAGARAY - Ancien directeur du centre des hautes études militaire et ancien commandant de l’école navale.

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Diffusion : tous les jours de la semaine à 17.40
Format : 65 minutes
Présentation : Caroline Roux et Axel de Tarlé
Production : France Télévisions/Maximal Productions
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Комментарии
Автор

Et pourquoi le canada n'invite pas les compagnie de voiture des EU a venir déménager leur industrie automobiles chez nous au canada?

hi hi
C'est bon pour minou c'est bon pour pitou hi hi

bailes-dames
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EU devrait faire une alliance avec la Chine ...

gaetanogiambarresi
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Mettre fin au dollar pour les monnaies locales

vivianbancel
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Cette fixation sur la Russie est maladive

antifitna
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La journaliste de l'express parle de paradoxe et oublie que la France fait la même chose avec les pays africains.
Diviser pour régner

antifitna
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Par la force des choses..le vieux continent es devenu la fille aîné du nouveau monde..

AzizChelfi
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d accord mais l Europe a t elle voullu de l EUROPE ?

filsduventsfilsduvents
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😂😂😂😂😂et trump a eté fait pour être entubé par poutine.😂😂😂😂la liberté d'expression.

ManavaToae
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françois hollande n a jamais rien fait, qu il continue !!!!

polgusbin
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Qu est ce qui lui arrive a hollande pour s exciter une lenopause qui se prepare !!

denisegarin
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Zelensky le Pantin de Macron et l'UE

bidistone
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Oh ! Le gros chamalo veut faire mal à Trump !!! Trump a peur 😱
Il tremble 😂😂😂

helenablava
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Vous défendez l'Ukraine d'un côté et vous reconnaissez le Sahara occidental comme marocain.
La mauvaise foi a de beaux jours devant elle

antifitna
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