PÉNURIES : NOUS NE SOMMES PAS PRÊTS

Pétrole, gaz, minerais, nourriture, médicaments, vêtements, transports, logements… dans un futur très proche, des pénuries pourraient subvenir dans à peu près tous les domaines de notre vie quotidienne, y compris en France.
Si nous avons été témoins de plusieurs épisodes de ruptures de chaînes d’approvisionnement laissant entrevoir la fragilité de notre système économique, aucune politique de fond n'est mise en place pour nous permettre de faire face à aux pénuries à venir. Mieux, une partie de nos responsables politiques sont carrément dans le déni. Dans les médias, nous avons rarement une approche globale des différentes pénuries à venir, et de leurs interdépendances. Alors le géographe Renaud Duterme a essayé de comprendre : de quoi allons nous manquer dans les prochaines années, quelles sont les causes économique de ce phénomène, et surtout, comment organiser les pénuries ? Éléments de réponse au micro de Salomé Saqué.

Journaliste : Salomé Saqué
Montage : Émilie Fortun
Son : Baptiste Veilhan
Graphisme : Morgane Sabouret, Diane Lataste
Production : Hugo Bot Delpérié
Directeur des programmes : Mathias Enthoven
Rédaction en chef : Soumaya Benaïssa
Directeur de la rédaction : Denis Robert

#Economie
#Pénurie
#politique

[blastinfo]

Merci d’avoir regardé la vidéo ! C'est grâce à ses abonnés et donateurs que Blast peut exister et rester indépendant.

[pi.r]

La profusion de nourriture, d'objets divers dans n'importe quelle grande surface française est toujours un choc quand on arrive d'autres pays d'Europe où les supermarchés proposent un choix beaucoup plus restreint (sans qu'on y soit tellement plus malheureux). Ne parlons pas des bagnoles alignées chez les concessionnaires de n'importe quelle entrée de ville française. Il faut vraiment se rendre compte que la "pénurie" pour les français, c'est souvent la norme ailleurs, voire le luxe quand on quitte le continent européen. Il serait judicieux de définir des priorités, distinguer l'essentiel/ l'utile/ l'accessoire/ le futile/ le nocif.

[renaudghesquiere]

Ce n’est pas déprimant, c’est un constat juste et il vaut mieux se préparer à cet avenir que de continuer à se voiler la face.
Merci pour cet échange et l’ensemble des vidéos et reportages de Blast !

[MrVrikak]

Merci Salome et Blast pour cette super interview qui complète très bien la dernière de Paloma !

[mauricejohnson]

Merci Blast. Courage, votre travail n'est pas facile.

[joachimalbanese]

Merci Salomé, de l'exellent travail comme tjrs !
Et merci à Renaud Duterme !

[sinairaphaele]

Bravo Mr Duterme, Félicitations ! Le réalisme n'empêche pas l'espoir! Merci. A nous toutes et tous d'agir au mieux.. Nous devons bien ça à nos enfants et ceux des autres.

[franklinturtletek]

Comme dirait Janco : la sobriété c'est choisi, la pénurie c'est subi. Mais physiquement c'est la même chose : on va devoir se passer de beaucoup de confort et de facilité au quotidien.

[TheophileCabre-Hamache-mzvh]

Extrêmement intéressant, creusé et inspirant, merci à toute l'équipe de Blast !

[aurel]

Enfin un média qui s intéressé à l épineux problème des pénuries.

[boitevocalemv]

Merci pour cet entretien qui n'est pas plus pessimiste que toute l'actualité d'aujourd'hui car nous ne sommes qu'aux prémices d'une gestion de la pénurie et des ressources (eau, pétrole, sable, métaux, terres rares...). Nul ne veut l'entendre et surtout pas nos politiques...On (pas tout le monde) le ressent déjà. Bravo pour votre travail

[pascalbidolet]

Merci Salomé d'avoir abordé le sujet des pénuries à venir dans cet entretien fort intéressant... et quelque peu angoissant effectivement mais pas sans solutions .... BLAST toujours au top !!!👍

[gymdanseberat]

Nous sommes dans un train qui ne parvient plus à s'arrêter entrainé par sa propre inertie et au bout, un mur, l'arrêt va être brutal...

[axelleperreve]

Très Bon l analyse à la fin. La solidarité la convivialité la bonne idée au sens commun comme vous nous permetez de bien l envisager.

[marccram]

C'est dense et rappelle les exposés de Jancovici, Fressoz, Stephant, Mignerot que j'ai écoutés par ailleurs. Merci pour vos interviews que je regarde toujours avec plaisir et grand intérêt.

[gD-cpcg]

J'ai un exemple concret à vous donner.
Je travaille pour une société de cosmétique dans le nord ouest de la France.
L'année dernière une personne à commandé une pierre d'Alun 150g sur notre site particulier.
La pierre a été acheté par notre importateur Suisse au Panama, elle a été envoyé en Thaïlande pour le taillage, puis elle est passé par la Hollande port de Rotterdam il me semble pour venir dans le nord ouest.
La personne qui a commandé sur notre site à fait voyager la pierre :
Le Panama, la Thaïlande, les Pays Bas, La France et Vancouver à l'ouest du Canada.

[veverbaud]

Merci à Vous Salomé et à votre invité. Je n'ai pas été plombé par le sujet, mais soulagé de voir que mes réflexions n'étaient pas isolées. Je me sens parfois seul quand j'évoque ces sujets autour de moi, les gens préférant se cacher la réalité pour continuer à "jouir" de cette surconsommation.
Je ne suis pas particulièrement optimiste au vu de la recherche de bouc émissaires que nous voyons pour que le système capitaliste continue cette fuite en avant. Mais je note l'espoir que vous évoquez en fin d'interview, cette recherche de sens et de communauté avec lesquels changer et retourner à l'essentiel.
bonne continuation à vous.

[Christophe_BRN_ONG_E.U]

Pénurie d'humanité, d'intelligence, de tolérance, d'amour de l'autre...

[jean-lucpaul]

Excellente vidéo ! Merci Blast, merci Salomé Saqué et Renaud Duterme !

[SebDeSto]

En écoutant cette émission, je me dis simplement que nous allons retourner à ma jeunesse 😆 Dans les années 70/80, il n'y avait pas cette surabondance de biens. car en fait on ne va pas vers un état de pénurie, mais on retourne vers un état "normal", dont on est sortis pour cause de délire pétrolier. C'est bien: les gens vont arrêter de glander devant leur télévision ou leur tablette, et on va retrouver des potagers là où il n'y a plus que des pelouses (tondues par des robots)...
Notez qu'à l'époque, les gens étaient beaucoup plus joyeux et heureux que les fantômes dépressifs d'aujourd'hui.