Victor Lejal ' L'Amour boîteux ' 1902

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Victor Lejal " L'Amour boîteux "
paroles de Briollet et Lelièvre , musique de Harry Fragson
avec piano
disque 73 tours Gramophone G.C.2-32502 de 1902
Victor-Émilien Lejal (2 décembre 1863 à Paris 10e - 17 juillet 1916 à Paris 10e) est un chanteur professionnel français de café-concert.
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Комментарии
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Cette chanson joyeuse n'a rien perdu de son pouvoir comique , reprise aujourd'hui elle pourrait 5 sûrement encore "faire un tabac"Lejal donne une version excellente de ce grand succès de
Fragson, et on ne perd pas un mot de cet enregistrement de 1902 !
Je n'en dirai pas autant de plus récents..!

bellairfrancois
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L’amour boiteux (Paul Briollet, Léo Lelièvre - Léon Philippe Pot 1901)

Par une soirée radieuse
J’aperçus sautillant d’vant moi
Une jolie petite boiteuse
Qui me mit le cœur aux abois [près de succomber]
Je m’dis : C’te pauvre enfant
N’a sûrement pas d’amant
Elle n’connaît pas l’amour
Si j’lui faisais la cour
Ça s’rait une bonne action
J’vais lui peindre ma passion
Et pour reposer ses p’tits pieds
J’offre un sapin caoutchouté [fiacre]

R. Et je m’disais la voyant si gentille :
C’est bien dommage qu’elle boite comme ça, la pauvre fille
Et qu’en marchant elle danse la polka
Mais quand elle est en fiacre, on n’s’en aperçoit pas

Dans un bar de la Madeleine
Je lui fais faire un p’tit souper
Elle mangea sans perdre haleine
De quoi nourrir quatre cuirassiers
Je lui fis boire du Bordeaux
Du Madère, du Cliquot
Et du Saint-Émilion
Pour la remettre d’aplomb 😊
Je m’dis : Cré nom d’un chien
Elle boite et mange bien 😊
De sorte qu’après ce p’tit gueuleton
Elle faisait la roue dans l’salon… [se pavanait]

R. Et je m’disais la voyant si gentille :
C’est bien dommage qu’elle boite comme ça, la pauvre fille
Mais c’qui m’console, c’est qu’après un bon r’pas
Quand elle roule sur la tête, on n’s’en aperçoit pas

J’l’emmène chez moi rue Serpente
J’étais emballé complètement
J’trouvais une saveur piquante
À son gracieux déhanchement
En montant l’escalier
J’entendais sur l’palier
Ses petits souliers neufs
Faire cinq et quatre font neuf
Elle entre dans mon logement
Je l’embrasse tendrement
Heureux d’voir qu’son pied démanché
Ne l’empêchait pas de… marcher

R. Et je m’disais la voyant si gentille :
C’est bien dommage qu’elle boite comme ça, la pauvre fille
Mais c’qui m’console et me tire d’embarras
C’est qu’quand elle est couchée, on n’s’en aperçoit pas

Le lendemain, quand je m’éveille
Je m’aperçois avec émoi
Que ma boiteuse de la veille
Marchait aussi droit qu’vous et moi
J’lui dis : Comment qu’ça s’fait ?
Hier soir tu boitais
Tu n’boites plus maintenant
Vraiment, c’est épatant
C’est sans doute mes baisers
Qui t’ont remise sur pied
Te voilà guérie en un jour
C’est un miracle de l’amour

R. Elle me répond : J’vais t’raconter l’histoire :
Si je boitais, c’est qu’hier soir, une vieille poire
M’avait donné une thune pour mes appas
Et que je l’avais fourrée dans l’fond d’mon bas

Une petite polka-marche sautillante… Merci, David. 😊

richardmeunier
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