DE PINOCHET À MACRON : 50 NUANCES DE COUPS D'ÉTAT

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Emmanuel Macron a enfin pris sa décision : Michel Barnier, vieux baroudeur de la droite, est nommé Premier ministre. Cette décision vient définitivement acter le déni de démocratie du président de la République qui, malgré des supposées consultations, a refusé de nommer Lucie Castets, la candidate de la formation politique arrivée en tête aux élections législatives.

Une pratique du pouvoir contre la démocratie qui, dans le mouvement néolibéral dont Emmanuel Macron est un membre éminent, apparaît comme une constante. Le coup d’État d’Augusto Pinochet, au Chili en 1973, est un laboratoire du genre. Le premier réflexe de la junte militaire a été d’abroger la précédente Constitution pour, dans un second temps, en produire une nouvelle sur-mesure, à partir de rien, en 1980.

Un héritage perpétré par Javier Milei, le président de l’Argentine. Contexte différent, méthode différente : devant l’impossibilité d’écrire une nouvelle constitution, il opte pour le contournement et la réforme. Une dynamique qui raisonne avec l’exercice du pouvoir des gouvernements sous Emmanuel Macron qui enchaînent les 49.3 et poussent à leurs limites les articles les plus autoritaires de la Ve République. Quitte à jouer avec les frontières de la légalité.

Pour lutter contre cette « nouvelle raison du monde » anti-démocratique, notre invité, le philosophe Pierre Dardot, travaille autour de « l’imaginaire des communs ». Une proposition loin d’être seulement théorique : de nombreuses pratiques concrètes s’ancrent déjà dans cette logique, à l’image du mouvement des Soulèvements de la Terre.

Journaliste : Maxime Cochelin
Montage : Mélanie Ciais
Son : Baptiste Veilhan
Graphisme : Morgane Sabouret
Production : Hicham Tragha
Directeur des programmes : Mathias Enthoven
Rédaction en chef : Soumaya Benaïssa
Directeur de la publication : Denis Robert

#Macron
#Démocratie
#Pinochet
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Комментарии
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Merci d’avoir regardé la vidéo ! C'est grâce à ses abonnés et donateurs que Blast peut exister et rester indépendant.

blastinfo
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Une émission qui donne de l espoir dans un moment où on est assommé littéralement..merci infiniment à vous.

m.maison
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Merci Blast pour la qualité de vos entretiens.

pierrealainfaes
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La finesse, l'intelligence, l'humanisme, voilà l'équipe de blast, ils sont précieux, merci infiniment à vous tous ❤

DomiLaunay
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macron n'est ni républicain, ni démocrate

andreguyot
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merci pour cette excellente et précieuse contribution à la construction de notre futur commun contre l'autoritarisme.

DominiqueDuval-fj
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Allez convaincre les gens d'aller dans la rue, de signer la pétition, de se rapprocher d'un syndicat
Et si il le faut, grève générale

clemencelefebvre
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REVOLUTION ! DESTITUTION ! LA POURRITURE EST AU POUVOIR !

nikolaskarllium
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Honte d’avoir mis Barnier, premier ministre, c’est honteux

samih
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Vu de l'étranger (Canada), on ne comprend pas l'inertie du peuple français.

TontonRico
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Tous dans la rue samedi 7! En espérant ne soient pas totalement lobotomisés par les

huetjerome
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On a "forcené ( merci à lordon) à déloger!! Tous au château!!!

bazrseam
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La meilleure solution pour le pays ? Il se fout de notre gueule !

thierryabel
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Dans un article de Cnews, ils parlent de la prochaine manifestation du 7 septembre en disant que c'est un dimanche, alors que c'est samedi, juste pour que les gens ratent la manif...
Ils mentent sur tout ce qu'ils peuvent.

eliask
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Entrevue vraiment intéressante, merci !

malvinabarra
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Là... on va être obligé d'aller le chercher à l'Elysée... comme il nous l'avait si gentiment "ordonné"✋le 25 Juillet 2018 !!!

HumanIter-dy
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L'analogie Macron/Pinochet (pour ceux qui s'en rappellent) est très parlante 👍

abnaykazaabnaykaza
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Merci, Blast pour cette vidéo très éclairante ! 👍👍👍

ceciledubois-carrier
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Très intéressant de repreciser la méthodologie de détournement de la constitution.

jeffreyhoungbadji
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"le régime pourrait être modifié" : Mais il l'est ! L'interprétation que Macron fait du rôle du PR est aux antipodes et de la pratique et de l'esprit de la Ve République ! Jamais il n'a été imaginé que le PR pourrait "choisir" un PM après une défaite électorale en 1) refusant de nommer le chef du parti ou de la coalition arrivée en tête 2) refusant de donner la main à quiconque viendrait remettre en question sa politique ou ses choix passés. Du jamais vu depuis les débuts de la IIIe République : on vient de faire un grand bond en arrière, avant le 16 mai 1877. Non seulement il maquille la Constitution à sa sauce mais pire : il montre à la fois que le Conseil Constitutionnel est une blague aussi couteuse qu'inutile et que la Constitution peut permettre la mise en place d'un régime autoritaire sans même en changer une virgule.

fabienbedot