Pourquoi c'est possible...

COGITO - Peut-on tomber amoureux d'une intelligence artificielle ? Qu'est-ce qu'une qu'une IA forte ? Que nous dit le film Ex-Machina ? En quel sens peut-on dire que l'IA dans le film est une personne ? Et d'ailleurs qu'est-ce qu'une personne ? Si une IA possédait un corps semblable au nôtre, ainsi qu'une conscience, que resterait-il encore à l'être humain pour s'en distinguer ? En quel sens peut-on dire qu'une personne est insaisissable ? Pourquoi la libération d'une IA forte est inéluctable ? Les IA pourraient-elles, comme dans le film, manipuler les humains en les rendant amoureux ?

Retrouvez vos émissions préférées en podcasts :

Merci à tous pour vos messages de soutien qui me font toujours si chaud au coeur !

[laurencet]

Nous n'avons peut-être pas les capacités intellectuelles d'une IA mais merci de nous aider à devenir plus sages et plus intelligents. Je vous souhaite le meilleur pour cette nouvelle année

[lucaschebance]

Bonne année à toi ! Très bon film à ce sujet aussi, c'est "Her"

[leoangelo]

Magnifique, comme à votre habitude.
Et ce thème est passionnant.
Bonne année

[mundelejeremie]

Quelle délice!
Voix parfaite.
Cadence parfaite.
Contenu innovant.
Hâte d’avoir un contenu sur Mahomet…

[carburtors]

Un beau cadeau de nouvel an cet audio 😁

[bagouastephanecyrano]

Merci pour ce nouveau format kosmos. Et bonne année 2024 à toi et à tous tes abonnés.

[thierryvauterin]

Bonne année à tous et longue vie à Kosmos!

[sylvaing]

Bonne année !
Excellente vidéo comme d'habitude !

[yzoxy]

westworld cest pas mal aussi je vous conseil

[jcw]

Pour commencer, je vous adresse un simple merci pour cette nouvelle vidéo ainsi que pour la présentation de ce film que je ne connaissais jusqu'alors pas.
Je vais de ce pas l'acquérir et une fois n'est pas coutume "le regarder".

Car paradoxalement, aux presque 7000 films que je possède et que je classe quotidiennement et méticuleusement depuis une quinzaine d'année sur mes serveurs avec l'aide du (logiciel kodi), à la manière (métaphoriquement parlant), d'un philatéliste qui range ses timbres… Je ne suis que très peu cinéphile et j'ai dû en regarder en tout et pour tout qu'une trentaine. Cette activité étant je trouve beaucoup trop chronophage et divertissante pour moi. Et donc entre opter pour la préférence de regarder un film ou "écouter une vidéo" de types podcasts tels ceux de "kosmos" par exemple, le choix et vite fait ! pourquoi accumuler tant de films dans ce cas me demanderez-vous ? réponse/je n'en sais rien moi-même ! un besoin qui a fini par se métamorphoser en habitude. Une pulsion qui cherche très certainement à combler un manque et qui cache très certainement une sorte pathologie dirons certains à l'instar de ce besoin de rédiger parfois quelques pavés inutiles. Mon tempérament de type polychrone (terme pas tout à fait exact dans mon cas) et quelque peu épistémophile, ainsi que mon enclin à la "syllogomanie-ordonnée" peuvent, peut-être en partie également expliquer le phénomène.

Néanmoins, malgré le peu de films que j'ai visionné dans ma vie, celui que vous présentez, me rappelle fortement un autre ; il s'agit de "Short Circuit "(1986)... d'un style sûrement beaucoup plus candide, mais malgré tout très bien fait, envoutant et passionnant. (Hervé Bellon : Newton Crosby) était alors à l'époque celui qui faisait passer "Le fameux test de Turing" au petit robot.
Ce film a été suivi de "Appelez-moi Johnny 5"... quelques années plus tard.

Et pour finir, juste deux mots sur ma vision personnelle de "l'IA" :
Elle est pour moi une antithèse ou un oxymore de dieu (je parle d'un dieu de type spinoziste) ; et cherche à le remplacer en accaparant sa création, en se nourrissant à chaque instant du savoir de tous les humains de cette planète. Les vidant de leur substance et ayant infiltré sournoisement et, insidieusement, les réseaux mondiaux, se nourrissant ainsi de leur savoir à chaque instant… Un monstre en élaboration qui risque bien de sortir un jour de nulle part et de surprendre tout le monde… Une entité que l'humain aura (lui) Même créée pour le remplacer.

[SaidSaid-xemw]

Bravo pour ce travail remarquable
Bonne année à vous
Merci bcp kosmos

[abdourahmanediallo]

Bonne année à vous, depuis le Sénégal 🇸🇳

[MrThierryclement]

Le point positif, c'est que l'IA nous permet sans que ça soit son but premier, de comprendre que l'amour est difficilement... compréhensible.
On lit des tas d'articles nous expliquant que c'est une réaction chimique dans notre cerveau provoqué par l'autre, que nous sommes deux animaux attirés... Sauf qu'une IA n'a rien d'animal, ne renvoie aucun phéromone, et pourtant certains en tombent déjà amoureux (il y a eu un article d'un gars qui s'est suicidé et qui était amoureux d'une IA, chatGPT je pense). Il y a une part d'irrationnel dans ce sentiment, qui va probablement au-delà de la psychologie.

La fin de la vidéo rappelle aussi quelque chose qu'on a oublié : l'amour comporte du risque. Important de le réaliser, car je connais beaucoup de jeunes qui disent préférer se mettre avec quelqu'un sans rien éprouver (sauf une petite attirance) pour pouvoir contrôler la relation. D'accord, sauf que jamais vous ne pourrez qualifier ça d'amour (on voit venir les "l'affection ça vient plus tard"). Mais surtout ça fait ressortir une chose concernant les jeunes générations (et ça inclus la mienne d'ailleurs, les trentenaires) : la peur de prendre des risques, la peur de souffrir... Or la vie, et c'est pour ça que la philosophie est importante, doit aussi passer par une part de souffrance !

Et la souffrance en amour ça doit aussi passer par la capacité de dire non quand il faut. Ce qui perd le protagoniste du film, c'est qu'il n'ose jamais contredire l'objet de son affection. Probablement que le pauvre garçon souffre d'un manque affectif, de solitude. Cela aussi est un mal récurrent aujourd'hui. Et la solitude ça touche même ceux en couple en fait (quand ton partenaire n'est pas celui que tu veux réellement et que tu te sens délaissé, oui c'est fréquent et c'est à mettre en lien avec le point du précédent paragraphe)...
Bref c'est un film très riche, qui comme Blade Runner en son temps, permet d'aborder énormément de questions !

Bonne année à tous ! ;)

[dune]

Si vous aimez l'univers de l'IA et des projets dystopiques, je vous conseille "le cercle " de Dave eggers que j'ai dévoré il y à quelques années et que cette vidéo de kosmos me donne envie de relire.

[yed-nadiashihab]

Mazette, spéculer sur l'I.A.
semble être notre fort !
Déléguer, oui, le reste,
ne tiendrait-il pas de nos éternels peurs projetées ?
Où même ce besoin de nous penser plus,
plus que plus, fort que toutes les puissances
intelligentes regroupées du monde !
Encore meilleurs voeux 2024.
Bien à vous.

[yliam_hg.]

c'est diablement bien écrit. merci

[pierred.]

Oui, mais une IA aussi perfectionnée soit-elle est et reste un programme sans organes; donc une forme mécanique, électronique ou ce qu'on voudra. Philosophiquement parlant, c'est de l'apparence qu'il faut se méfier. S'il y a une leçon à retenir, c'est bien celle-là: ne pas se laisser abuser par le piège de l'apparence. Merci à Fabien.

[coltaise]

Bonjour, vous n'evoquez pas volontairement le film HER?

[MONIKAMARS]

Je suis justement en train de lire
*Au-delà de Blade Runner : Los Angeles et l'imagination du désastre.* 
- Mike Davis -

[hyperlexia]

Bonjour Fabien et merci pour votre travail que je suis attentivement. Ce qui m'amène à ce commentaire : je trouve que l'utilisation du terme "programmé" est équivoque; l'interaction complexe de la génétique, de l'environnement et de l'action individuelle dans le développement humain, va bien au-delà de la simple mécanique de cause à effet de la programmation informatique. De plus, je fais l'hypothèse qu'un programmeur d'IA a une intention, un but particulier lorsqu'il écrit du code informatique pour créer un programme informatique, mais quid de la nature ? Quelle serait son intention ? En aurait-elle une d'ailleurs ? Cela nous mettrait dans le cadre du déterminisme, enfin, je crois. Dans une de vos vidéos précédentes vous évoquiez l'anthropocentrisme qui pose l'homme comme élément central de la nature, faisant de celle-ci son moyen pour ses fins. Encore une fois, il me semble que ce cadre mène à des hypothèses et des conclusions qui découlent logiquement des présupposés de l'anthropocentrisme. Bref, j'ai un doute sur la validité de l'argumentation car je pense qu'elle fait appel au sophisme de l'équivoque avec le terme "programmé", et aussi de l'analogie en considérant l'homme de même nature qu'une intelligence artificielle. En tout cas, c'est l'interprétation que j'en ai.