filmov
tv
Art africain - Statue Nkisi Kongo Solongo

Показать описание
Caractéristique de l'art africain des Solongo d'Angola, tribu du groupe Kongo, cette sculpture tribale, effigie masculine, est campée dans une attitude décidée, dans le but de maîtriser les forces auxquelles elle veut faire face. Les éléménts bilongo qui exacerbent son pouvoir, consistent en des clous dont le buste est parsemé, et une charge magique dans une cavité scellée par un miroir et aménagée sur l'abdomen. La sculpture du visage, typique des Solongo, emprunte une forme ovale. La volumineuse coiffure, placée haut sur le crâne et dégageant un front rasé,se compose d'un bouquet de plumes que maintient un cerclage d'osier enduit d'un agrégat résineux semblable à celui qui recouvre le corps, d'apparence croûteuse.
Le visage présente une patine lisse et satinée contrastant fortement avec le reste de la pièce, matifié par les onctions rituelles.
Chez les Kongo, le nganga se chargeait des rituels en activant une force spirituelle avec un nkondi (pl. nkissi ). Le terme de nkisi fut ensuite employé pour désigner les notions de "sacré" ou "divin". La catégorie la plus influente des " minkisi kongo " se composait d'instruments destinés à aider les chefs régionaux à faire respecter la loi. On clouait un objet en métal sur une figure en bois dès qu'une décision était prise, chaque clou évoquant un cas particulier : parties en litige, divorce, conflits entre communautés...Le nkondi voulait ainsi s'assurer que l'accord devant règler le conflit était bien appliqué, et que les individus redoutent les conséquences de leur comportement. Son apparence personnifiait donc la force y résidant. A partir de la seconde moitié du XXe siècle, des minkisi minkondi furent stratégiquement placés le long des côtes du royaume Loango pour protéger des incursions européennes. Parmi les plus puissants, le Mangaaka était considéré comme le "roi" et "maître", arbitre suprème des conflits et protecteur des communautés, et qui devint le genre sculptural le plus ambitieux et monumental. Source : "le geste Kongo" Ed. Musée Dapper
Le visage présente une patine lisse et satinée contrastant fortement avec le reste de la pièce, matifié par les onctions rituelles.
Chez les Kongo, le nganga se chargeait des rituels en activant une force spirituelle avec un nkondi (pl. nkissi ). Le terme de nkisi fut ensuite employé pour désigner les notions de "sacré" ou "divin". La catégorie la plus influente des " minkisi kongo " se composait d'instruments destinés à aider les chefs régionaux à faire respecter la loi. On clouait un objet en métal sur une figure en bois dès qu'une décision était prise, chaque clou évoquant un cas particulier : parties en litige, divorce, conflits entre communautés...Le nkondi voulait ainsi s'assurer que l'accord devant règler le conflit était bien appliqué, et que les individus redoutent les conséquences de leur comportement. Son apparence personnifiait donc la force y résidant. A partir de la seconde moitié du XXe siècle, des minkisi minkondi furent stratégiquement placés le long des côtes du royaume Loango pour protéger des incursions européennes. Parmi les plus puissants, le Mangaaka était considéré comme le "roi" et "maître", arbitre suprème des conflits et protecteur des communautés, et qui devint le genre sculptural le plus ambitieux et monumental. Source : "le geste Kongo" Ed. Musée Dapper