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𝗛𝗮𝗸𝗶𝗺𝗮 𝗦𝗶 𝗟𝗮𝗸𝗵𝗲𝗹, 𝘂𝗻𝗲 𝗮𝗿𝘁𝗶𝘀𝘁𝗲-𝗽𝗲𝗶𝗻𝘁𝗿𝗲 𝗱’𝗲𝘅𝗰𝗲𝗽𝘁𝗶𝗼𝗻
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𝗛𝗮𝗸𝗶𝗺𝗮 𝗦𝗶 𝗟𝗮𝗸𝗵𝗲𝗹, 𝘂𝗻𝗲 𝗮𝗿𝘁𝗶𝘀𝘁𝗲-𝗽𝗲𝗶𝗻𝘁𝗿𝗲 𝗱’𝗲𝘅𝗰𝗲𝗽𝘁𝗶𝗼𝗻
L’artiste-peintre Hakima Si lakhel est originaire du village Tadjdiout à Maatkas, Wilaya de Tizi-Ouzou. Les Si Lakhels sont une grande famille d’artistes : son père, ex professeur des écoles, est un passionné de musique, son frère est musicien et ses cousins sont de célèbres chanteurs.
Sa vocation artistique innée, l’a conduite à une reconversion dans son cursus d’études. Elle renonce aux filières des sciences et technologies et rejoint la prestigieuse École des Beaux-Arts d’Alger, où elle obtient son diplôme en Arts plastiques, option peinture.
L’art en général et la peinture en particulier, ont constitué son fer de lance depuis son jeune âge, et ce, dans un environnement familial où l’art occupait une place centrale. D’emblée, elle est marquée par l’influence de son grand frère passionné aussi par la peinture. Les deux artistes ont partagé pendant longtemps leur atelier et manier les mêmes pinceaux.
Son parcours s’est fait crescendo. Elle commence à exposer ses modestes peintures dans son village natal puis au collège, le lycée et l’université. Plus tard, elle participe à la première édition nationale du concours de l’artiste plasticien de Batna, puis diverses expositions de photographie et de peinture à travers le territoire national.
Son style figuratif coloré et énergique représente l’aspect sensible des êtres et des choses. La composition de ses couleurs et de ses formes n’est pas qu’à considérer au premier degré, mais un second niveau de signification : ses œuvres représentent autre chose qu’elles-mêmes.
C’est un style dans lequel elle se reconnaît totalement. Elle est également attirée par les lieux abandonnés et tout ce qui garde un lien étroit avec le passé et la culture ancestrale berbère. La nostalgie, les textures et les odeurs lui réservent souvent un voyage à travers l’espace et le temps.
« Je trouve que l'art est partout et dans chaque détail, la nature et la mémoire constituent ma source première d'inspiration. C’est donc à ce titre, que je rejoins Picasso dans son propos : la peinture ce n'est pas copier la nature, mais c'est apprendre à travailler comme elle » nous dit-elle.
L’artiste traite différentes thématiques : la femme kabyle, la spiritualité, la mémoire… Elle travaille sur l’humain et surtout le courage et la résistance des femmes berbères à travers les temps.
Ces femmes, qui sont le reflet d’elle-même, à travers lesquelles se crie sa colère, s’expriment sa joie et son émotion.
« La peinture a fait de moi un individu portant une vision différente sur le monde des objets et celui des idées. Je dois à la peinture mon ancrage identitaire, ma personnalité que j’ai développée grâce à la nouvelle vision que j’ai pu porter sur le monde » nous dit-elle.
Bravo à notre artiste et hommage à toutes les femmes !
L’artiste-peintre Hakima Si lakhel est originaire du village Tadjdiout à Maatkas, Wilaya de Tizi-Ouzou. Les Si Lakhels sont une grande famille d’artistes : son père, ex professeur des écoles, est un passionné de musique, son frère est musicien et ses cousins sont de célèbres chanteurs.
Sa vocation artistique innée, l’a conduite à une reconversion dans son cursus d’études. Elle renonce aux filières des sciences et technologies et rejoint la prestigieuse École des Beaux-Arts d’Alger, où elle obtient son diplôme en Arts plastiques, option peinture.
L’art en général et la peinture en particulier, ont constitué son fer de lance depuis son jeune âge, et ce, dans un environnement familial où l’art occupait une place centrale. D’emblée, elle est marquée par l’influence de son grand frère passionné aussi par la peinture. Les deux artistes ont partagé pendant longtemps leur atelier et manier les mêmes pinceaux.
Son parcours s’est fait crescendo. Elle commence à exposer ses modestes peintures dans son village natal puis au collège, le lycée et l’université. Plus tard, elle participe à la première édition nationale du concours de l’artiste plasticien de Batna, puis diverses expositions de photographie et de peinture à travers le territoire national.
Son style figuratif coloré et énergique représente l’aspect sensible des êtres et des choses. La composition de ses couleurs et de ses formes n’est pas qu’à considérer au premier degré, mais un second niveau de signification : ses œuvres représentent autre chose qu’elles-mêmes.
C’est un style dans lequel elle se reconnaît totalement. Elle est également attirée par les lieux abandonnés et tout ce qui garde un lien étroit avec le passé et la culture ancestrale berbère. La nostalgie, les textures et les odeurs lui réservent souvent un voyage à travers l’espace et le temps.
« Je trouve que l'art est partout et dans chaque détail, la nature et la mémoire constituent ma source première d'inspiration. C’est donc à ce titre, que je rejoins Picasso dans son propos : la peinture ce n'est pas copier la nature, mais c'est apprendre à travailler comme elle » nous dit-elle.
L’artiste traite différentes thématiques : la femme kabyle, la spiritualité, la mémoire… Elle travaille sur l’humain et surtout le courage et la résistance des femmes berbères à travers les temps.
Ces femmes, qui sont le reflet d’elle-même, à travers lesquelles se crie sa colère, s’expriment sa joie et son émotion.
« La peinture a fait de moi un individu portant une vision différente sur le monde des objets et celui des idées. Je dois à la peinture mon ancrage identitaire, ma personnalité que j’ai développée grâce à la nouvelle vision que j’ai pu porter sur le monde » nous dit-elle.
Bravo à notre artiste et hommage à toutes les femmes !