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MON ALGERIE A MOI... MEHDI LALLAOUI
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Le 17 octobre 1961, en pleine guerre d’Algérie, des Algériens manifestent pacifiquement à Paris contre le couvre-feu décrété par le préfet de police Maurice Papon. Cette mobilisation, organisée à l’appel du FLN, sera très violemment réprimée : entre des dizaines et des centaines de morts selon les sources, des manifestants emprisonnés dans des centres de détention spécialement mis en place (palais des sports, stade Coubertin, parc des expositions, etc.) où ils ont subi des mauvais traitements. Or ce massacre a été longtemps étouffé. Le lendemain, Maurice Papon publie un communiqué de presse où il minimise la répression (officiellement on parle de trois morts) et accuse les manifestants de violence envers les forces de l’ordre. Si quelques journaux tentent de contester cette version, c’est néanmoins ce communiqué qui va incarner la version "officielle".
A partir des années 80, des associations et des historiens vont commencer à produire des travaux de recherche et des publications sur la manifestation et sa répression.
Créée en 1990 l’association Au nom de la mémoire travaille principalement autour de trois thèmes : les mémoires ouvrières (dont celles de l'immigration), les mémoires urbaines, et la mémoire coloniale. Parmi ses membres fondateurs on note, Mehdi Lallaoui (réalisateur, scénariste et écrivain). Celui-ci a beaucoup œuvré à la diffusion de la connaissance sur massacre du 17 octobre et à sa reconnaissance par l’Etat français. A travers l'association ils ont publié des livres, réalisé des films et organisé de multiples commémorations.
La commémoration organisée en 1991 pour les 30 ans du 17 octobre 1961, et dont témoigne cette affiche, a donné lieu à une grande manifestation sur les grands boulevards (lieux où de nombreux algériens ont trouvé la mort le 17 octobre) et a été une des premières grandes commémorations, réunissant non seulement les immigrés et descendants d’immigrés mobilisés sur cette question mais aussi, pour la première fois, une grande partie de la gauche française.
entretien réalisé par Samia Arhab
A partir des années 80, des associations et des historiens vont commencer à produire des travaux de recherche et des publications sur la manifestation et sa répression.
Créée en 1990 l’association Au nom de la mémoire travaille principalement autour de trois thèmes : les mémoires ouvrières (dont celles de l'immigration), les mémoires urbaines, et la mémoire coloniale. Parmi ses membres fondateurs on note, Mehdi Lallaoui (réalisateur, scénariste et écrivain). Celui-ci a beaucoup œuvré à la diffusion de la connaissance sur massacre du 17 octobre et à sa reconnaissance par l’Etat français. A travers l'association ils ont publié des livres, réalisé des films et organisé de multiples commémorations.
La commémoration organisée en 1991 pour les 30 ans du 17 octobre 1961, et dont témoigne cette affiche, a donné lieu à une grande manifestation sur les grands boulevards (lieux où de nombreux algériens ont trouvé la mort le 17 octobre) et a été une des premières grandes commémorations, réunissant non seulement les immigrés et descendants d’immigrés mobilisés sur cette question mais aussi, pour la première fois, une grande partie de la gauche française.
entretien réalisé par Samia Arhab
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