Visite d'Erdogan en Allemagne : 'Devrions nous lui parler ?'

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À la Une de la presse ce vendredi 28 septembre, la visite de trois jours en Allemagne du président turc. Une opération reconquête loin d'être gagnée pour la presse allemande. Aux États-Unis, le juge Brett Kavanaugh a moins convaincu que son accusatrice Christine Blasey Ford. Comment voteront les sénateurs, s'interroge la presse de Washington ? La journée mondiale du droit à l'IVG est l'occasion de montrer qu'en France ce droit est peut être menacé par certains médecins, objecteurs de conscience.
Quand l’Allemagne déroule le tapis rouge à Recep Tayyip Erdogan, le Figaro y voit une victoire de la diplomatie d’Ankara. Le journal analyse comment "Erdogan tisse sa toile en Europe". Depuis 10 ans "Ankara développe une diplomatie d’influence tous azimuts ", s'appuyant sur un "soft power" culturel, humanitaire et religieux pour étendre son influence, non seulement au Moyen Orient mais aussi en Allemagne, en Belgique et aux Pays Bas.
Mais lors de ce déplacement, le président turc est loin d’arriver en terrain conquis. Der Tagesspiegel revient sur ce dîner à l’initiative du président Frank-Walter Steinmeier mais boycotté par la chancelière et l’opposition allemande à l’exception notamment de Cem Ozdemir, un célèbre député des Verts, d’origine turque qui a voulu soumettre ses critiques au président turc. Der Spiegel s’intéresse à ces 10 000 manifestants attendus dans les rues de Berlin avec un mot d’ordre : "Erdogan n’est pas le bienvenu". Les journalistes s’interrogent : "Devrions nous parler au président turc ?" Une visite à laquelle aurait voulu échapper Angela Merkel. Dans un dessin du Rheinische Post, elle tente de se cacher sous le tapis rouge.
Aux États-Unis, c’est une presse plutôt partisane qui décrypte les derniers rebondissements de l’affaire Kavanaugh. Après le témoignage sous serment de Christine Blasey Ford devant le Sénat, le Daily News titre "c’était lui à 100 %" et de conclure : le juge Kavanaugh "continue à nier".
The Politico compare cette épreuve de Brett Kavaugh cloué au pilori à celle de Bill Clinton en 1998, alors mis en difficulté par le procureur Kenneth Starr dans l’affaire Lewinsky.
En France, la journée mondiale du droit à l’avortement est l’occasion pour Libération d’affirmer que ce droit est aujourd’hui menacé par des médecins. En cause, la clause de conscience, disposition de la loi Veil de 1974, qui serait de plus en plus invoquée par les obstétriciens pour refuser de pratiquer une IVG. L’Humanité titre sur une "liberté en péril ", de plus en plus d’hôpitaux suspendant l’IVG.

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