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AMOUR SOLEIL ET CHA-CHA-CHA - Colette DERÉAL
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Arrangements : MIKLAINE - Harmonisation vocale : MIKLAINE
Auteur : Annie ROUVRE - Compositeur : Rolf MARBOT
Année de sortie :1959 - Cover et Montage vidéo : MIKLAINE
Prise de vue : WOOLMICH ( DÉROULEZ👇)
Merci pour votre votre visite 🙏,
Hommage à Colette DEREAL, décédée en avril 1988 à l’âge de 61 ans,
des suites d'un infarctus.
Colette Deréal (de son vrai nom Colette Denise de Glarélial), née le 22 septembre 1927 à Saint-Cyr-l'École en Seine-et-Oise est une actrice et une chanteuse française.
Quelques mois après sa naissance, sa famille s'installe à Marseille mais Colette passe son adolescence à Juan-les-Pins qui restera cher à son cœur.
Sa marraine, qui n'est autre que Marguerite Erleroy, trouve que sa filleule a une très jolie voix de soprano colorature et la présente au grand Maître Reynaldo Hahn, qui en l'ècoutant lui promet une carrière dans l'art lyrique.
Rendez-vous est pris Salle Pleyel, Colette a 15 ans. Mais hélas, le trac et un bon rhume : c'est l'échec.
Colette Deréal décide alors de se tourner vers le théâtre.
À 17 ans, elle monte à Paris et entre au Cours Simon où elle reste 4 ans.
Julien Duvivier la remarque et lui propose un rôle dans"Au royaume des cieux" aux côtés de Serge Reggiani.
C'est le début d'une carrière cinématographique de 24 films qui conduit Colette Deréal à Hollywood où elle tourne "Le Petit garçon perdu", "Success Train", un épisode de la série TV (1955) et "La Route joyeuse" (1957).
L'Amérique lui propose alors un contrat de 7 ans mais le mal du pays l'emporte : trop attachée à ses racines, elle refuse.
Parallèlement à cette carrière cinématographique - Colette Deréal tourne entre autres "Cet homme est dangereux" avec Eddie Constantine - elle se consacre beaucoup au théâtre.
Puis elle commence une carrière de meneuse de revues où elle a pour partenaire Roger Pierre et Jean-Marc Thibault (à l'Alhambra).
Ensuite Jean Poiret et Michel Serrault se l'accaparent dans la revue « Vive De » : c'est pour elle, le triomphe.
Certains journaux n'hésiteront pas à rajouter « Vive Deréal ».
Parallèlement, elle tourne pour la télévision plusieurs épisodes des "Cinq dernières minutes".
Le dernier, intitulé "Sans en avoir l'air", où elle interprète la chanson "Ne joue pas", fait découvrir à la France Colette Deréal chanteuse.
Bien que diffusé un 14 août 1959, le standard de l'ORTF, submergé d'appels, saute.
On veut tout savoir sur cette chanteuse : « où trouver le disque ? » Le disque n'existe pas.
Devant cette fervente demande, le disque est pressé et commercialisé quelques jours plus tard : 100 000 disques sont vendus en un mois…
Au début des années 1960, c'est Bobino en vedette américaine de Jacques Brel.
Puis une tournée aux côtés de Gilbert Bécaud.
Et de nouveau Bobino en 1961, 1963, 1965 en vedette.
C'est la consécration à l'Olympia où Bruno Coquatrix programme Colette Deréal en décembre 1963 avec Alice Dona en levé du rideau et Leny Escudero en vedette américaine.
Elle reçoit également en 1960 la coupe « Révélation » de Télé 7 Jours.
En 1961, Colette représente la Principauté de Monaco au Concours Eurovision de la Chanson qui se déroule à Cannes.
Elle y interprète "Allons, allons les enfants", une jolie chanson à l'intention des enfants sur l'amour qui arrive au printemps.
Toutes les émissions célèbres l'accueillent "Toute la Chanson", "La Grande Farandole", "Le Palmarès des chansons", "Rendez-vous avec", "Entrez dans la confidence", etc.
Jean Gabin ne cesse de la réclamer au cinéma, il obtient gain de cause en 1969.
Colette Deréal tourne à ses côtés "Sous le signe du taureau", son dernier film.
En 1970, Colette Deréal propose une de ses œuvres pour en faire un feuilleton télévisé, qui devient "Le Manège de Port Barcarès".
Mais sa diffusion est interrompue par une grève de la télévision qui a duré trois semaines.
À la reprise des programmes, le feuilleton n'est pas diffusé et les téléspectateurs ne connaîtront jamais les quatre derniers épisodes, le titre du feuilleton étant soupçonné de publicité clandestine. Colette Deréal intente un procès à l'ORTF, qu'elle gagne, mais le mal est fait.
Blessée et déçue, elle se retire loin du show-business dans le midi près de son mari.
Ne pouvant rester inactive, Colette devient journaliste à "la Tribune de Monaco", s'occupe d'animaux et peint pour son plaisir des tableaux qui ne sont pas destinés au public.
Elle rencontre très souvent sa grande amie, Grace Kelly.
Ele accepte de se produire à plusieurs reprises au "Sporting Club de Monte-Carlo" et de chanter encore pour quelques privilégiés.
Sa dernière apparition en scène date du 2 juillet 1985 au "Kim Club" à Cagnes-sur-Mer, où elle s'est produite de 1977 à 1979.
Elle passe ses dernières années à Cap d'Ail, près de Monte-Carlo.
Elle a côtoyé les plus grands de ce monde dans tous les domaines.
Sa joie de vivre, sa merveilleuse voix, son charisme, son sourire et sa beauté en ont fait une artiste complète.
Auteur : Annie ROUVRE - Compositeur : Rolf MARBOT
Année de sortie :1959 - Cover et Montage vidéo : MIKLAINE
Prise de vue : WOOLMICH ( DÉROULEZ👇)
Merci pour votre votre visite 🙏,
Hommage à Colette DEREAL, décédée en avril 1988 à l’âge de 61 ans,
des suites d'un infarctus.
Colette Deréal (de son vrai nom Colette Denise de Glarélial), née le 22 septembre 1927 à Saint-Cyr-l'École en Seine-et-Oise est une actrice et une chanteuse française.
Quelques mois après sa naissance, sa famille s'installe à Marseille mais Colette passe son adolescence à Juan-les-Pins qui restera cher à son cœur.
Sa marraine, qui n'est autre que Marguerite Erleroy, trouve que sa filleule a une très jolie voix de soprano colorature et la présente au grand Maître Reynaldo Hahn, qui en l'ècoutant lui promet une carrière dans l'art lyrique.
Rendez-vous est pris Salle Pleyel, Colette a 15 ans. Mais hélas, le trac et un bon rhume : c'est l'échec.
Colette Deréal décide alors de se tourner vers le théâtre.
À 17 ans, elle monte à Paris et entre au Cours Simon où elle reste 4 ans.
Julien Duvivier la remarque et lui propose un rôle dans"Au royaume des cieux" aux côtés de Serge Reggiani.
C'est le début d'une carrière cinématographique de 24 films qui conduit Colette Deréal à Hollywood où elle tourne "Le Petit garçon perdu", "Success Train", un épisode de la série TV (1955) et "La Route joyeuse" (1957).
L'Amérique lui propose alors un contrat de 7 ans mais le mal du pays l'emporte : trop attachée à ses racines, elle refuse.
Parallèlement à cette carrière cinématographique - Colette Deréal tourne entre autres "Cet homme est dangereux" avec Eddie Constantine - elle se consacre beaucoup au théâtre.
Puis elle commence une carrière de meneuse de revues où elle a pour partenaire Roger Pierre et Jean-Marc Thibault (à l'Alhambra).
Ensuite Jean Poiret et Michel Serrault se l'accaparent dans la revue « Vive De » : c'est pour elle, le triomphe.
Certains journaux n'hésiteront pas à rajouter « Vive Deréal ».
Parallèlement, elle tourne pour la télévision plusieurs épisodes des "Cinq dernières minutes".
Le dernier, intitulé "Sans en avoir l'air", où elle interprète la chanson "Ne joue pas", fait découvrir à la France Colette Deréal chanteuse.
Bien que diffusé un 14 août 1959, le standard de l'ORTF, submergé d'appels, saute.
On veut tout savoir sur cette chanteuse : « où trouver le disque ? » Le disque n'existe pas.
Devant cette fervente demande, le disque est pressé et commercialisé quelques jours plus tard : 100 000 disques sont vendus en un mois…
Au début des années 1960, c'est Bobino en vedette américaine de Jacques Brel.
Puis une tournée aux côtés de Gilbert Bécaud.
Et de nouveau Bobino en 1961, 1963, 1965 en vedette.
C'est la consécration à l'Olympia où Bruno Coquatrix programme Colette Deréal en décembre 1963 avec Alice Dona en levé du rideau et Leny Escudero en vedette américaine.
Elle reçoit également en 1960 la coupe « Révélation » de Télé 7 Jours.
En 1961, Colette représente la Principauté de Monaco au Concours Eurovision de la Chanson qui se déroule à Cannes.
Elle y interprète "Allons, allons les enfants", une jolie chanson à l'intention des enfants sur l'amour qui arrive au printemps.
Toutes les émissions célèbres l'accueillent "Toute la Chanson", "La Grande Farandole", "Le Palmarès des chansons", "Rendez-vous avec", "Entrez dans la confidence", etc.
Jean Gabin ne cesse de la réclamer au cinéma, il obtient gain de cause en 1969.
Colette Deréal tourne à ses côtés "Sous le signe du taureau", son dernier film.
En 1970, Colette Deréal propose une de ses œuvres pour en faire un feuilleton télévisé, qui devient "Le Manège de Port Barcarès".
Mais sa diffusion est interrompue par une grève de la télévision qui a duré trois semaines.
À la reprise des programmes, le feuilleton n'est pas diffusé et les téléspectateurs ne connaîtront jamais les quatre derniers épisodes, le titre du feuilleton étant soupçonné de publicité clandestine. Colette Deréal intente un procès à l'ORTF, qu'elle gagne, mais le mal est fait.
Blessée et déçue, elle se retire loin du show-business dans le midi près de son mari.
Ne pouvant rester inactive, Colette devient journaliste à "la Tribune de Monaco", s'occupe d'animaux et peint pour son plaisir des tableaux qui ne sont pas destinés au public.
Elle rencontre très souvent sa grande amie, Grace Kelly.
Ele accepte de se produire à plusieurs reprises au "Sporting Club de Monte-Carlo" et de chanter encore pour quelques privilégiés.
Sa dernière apparition en scène date du 2 juillet 1985 au "Kim Club" à Cagnes-sur-Mer, où elle s'est produite de 1977 à 1979.
Elle passe ses dernières années à Cap d'Ail, près de Monte-Carlo.
Elle a côtoyé les plus grands de ce monde dans tous les domaines.
Sa joie de vivre, sa merveilleuse voix, son charisme, son sourire et sa beauté en ont fait une artiste complète.