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Choeur des Esclaves de Nabucco (Giuseppe Verdi)

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Choeur des Esclaves de Nabucco (Giuseppe Verdi)
Va, pensiero (Va, pensiero, sull'ali dorate) est l'un des chœurs de musique lyrique les plus connus. Dernier numéro (no 11) de la troisième partie de Nabucco de Giuseppe Verdi (1842), il est chanté par les Hébreux prisonniers à Babylone.
Le poète Temistocle Solera a écrit ces vers en s'inspirant du psaume 137 Super flumina Babylonis.
Les chœurs – que Rossini définit comme « una grande aria cantata da soprani, contralti, tenori, bassi »1 (« une grande aria chantée par des sopranos, des contraltos, des ténors et des basses ») – est écrit dans l'insolite tonalité de fa dièse majeur.
Dans la brève introduction orchestrale, les sonorités initiales, sombres et mystérieuses, alternent avec la soudaine violence des cordes en trémolo sur les arpèges des basses et les dernières mesures, avec les ornementations de flûtes et clarinettes pianissimo, semblent évoquer les lieux chers et lointains dont parlent les vers.
La cantilène à 4/4, sombre et élégiaque, débute sur un long unisson du chœur tutti sotto voce (tous à mi-voix), l'orchestre marquant avec douceur les temps et les contretemps en triolets. Elle se dénoue sur les paroles «Arpa d'or dei fatidici vati», trouvant son moment de plus grande vigueur, le chœur chantant à six voix sur d'amples vagues d'accompagnement de sextolets arpégés en do dièse majeur, avant de se présenter une dernière fois à l'unisson («O t'ispiri il Signore un concento») enrichie par les grupettos délicats des bois.
La Toile:
Nabucco, Choeur des Esclaves hébreux de Eresaw
Sur ce, passez de bons moments en musique et bonne écoute :-)
Va, pensiero (Va, pensiero, sull'ali dorate) est l'un des chœurs de musique lyrique les plus connus. Dernier numéro (no 11) de la troisième partie de Nabucco de Giuseppe Verdi (1842), il est chanté par les Hébreux prisonniers à Babylone.
Le poète Temistocle Solera a écrit ces vers en s'inspirant du psaume 137 Super flumina Babylonis.
Les chœurs – que Rossini définit comme « una grande aria cantata da soprani, contralti, tenori, bassi »1 (« une grande aria chantée par des sopranos, des contraltos, des ténors et des basses ») – est écrit dans l'insolite tonalité de fa dièse majeur.
Dans la brève introduction orchestrale, les sonorités initiales, sombres et mystérieuses, alternent avec la soudaine violence des cordes en trémolo sur les arpèges des basses et les dernières mesures, avec les ornementations de flûtes et clarinettes pianissimo, semblent évoquer les lieux chers et lointains dont parlent les vers.
La cantilène à 4/4, sombre et élégiaque, débute sur un long unisson du chœur tutti sotto voce (tous à mi-voix), l'orchestre marquant avec douceur les temps et les contretemps en triolets. Elle se dénoue sur les paroles «Arpa d'or dei fatidici vati», trouvant son moment de plus grande vigueur, le chœur chantant à six voix sur d'amples vagues d'accompagnement de sextolets arpégés en do dièse majeur, avant de se présenter une dernière fois à l'unisson («O t'ispiri il Signore un concento») enrichie par les grupettos délicats des bois.
La Toile:
Nabucco, Choeur des Esclaves hébreux de Eresaw
Sur ce, passez de bons moments en musique et bonne écoute :-)