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Vingt ans - original instrumental karaoké (paroles en description)

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Je n'ai pas mes vingt ans et je sens l'héritage
Dans mes veines d'enfant du poids de tous les âges,
Pourtant je suis bien sage, ma jeunesse n'est pas
Du genre le plus fougueux qu'on lui connaît parfois.
Mais dix-huit ans c'est long, on n'imagine pas
Tout ce que l'on peut vivre durant ce temps-là,
Et puis le sentiment d'avoir perdu du temps
À lui courir après, rattraper vainement
Les heures de sommeil qui me sont des trésors
Enfant, je ne savais qu'elles vaudraient de l'or,
Je croyais l'énergie ressource intarissable,
Quelques années plus tard, je vis l'inévitable.
Aujourd'hui je travaille, je vis tel un prêtre
Qui la durée du jour seulement se fait paraître,
Et je gaspille mon temps à repousser les tâches
Qui s'accumulent tant dès que je me relâche,
Je n'ai pas mes vingt ans et la vie qui m'attend
Me semble bien plus brève que celle d'antan
Où la limite me semblait indéfinie,
Mais maintenant je compte les jours de ma vie.
Je vois son terme et le plan qu'il faudrait remplir
Tous les dix ans, correctement, pour réussir
Et je sens l'urgence à vivre dorénavant
Ce qu'il faut, profiter, pour être dans les temps.
C'est la mélancolie qui trouble tous mes sens,
Je ne veux pas pourtant retrouver l'innocence,
Mais je suis nostalgique de mes années d'enfance
Pour leur cœur bien rempli et leur tendre insouciance.
Mais les quitter me plaît pour vivre de plus belle,
La raison, l'expérience les rendent spirituelles
En donnant les moyens à ma candeur d'enfant
De s'exprimer enfin en l'adulte naissant,
Mais il manque une chose sans quoi l'on n'est rien,
Rend l'existence vaine et nourrit mon chagrin ;
À quoi bon tomber amoureux de la sagesse
Si le sage n'aime et ne connaît la tendresse ?
Dans mes veines d'enfant du poids de tous les âges,
Pourtant je suis bien sage, ma jeunesse n'est pas
Du genre le plus fougueux qu'on lui connaît parfois.
Mais dix-huit ans c'est long, on n'imagine pas
Tout ce que l'on peut vivre durant ce temps-là,
Et puis le sentiment d'avoir perdu du temps
À lui courir après, rattraper vainement
Les heures de sommeil qui me sont des trésors
Enfant, je ne savais qu'elles vaudraient de l'or,
Je croyais l'énergie ressource intarissable,
Quelques années plus tard, je vis l'inévitable.
Aujourd'hui je travaille, je vis tel un prêtre
Qui la durée du jour seulement se fait paraître,
Et je gaspille mon temps à repousser les tâches
Qui s'accumulent tant dès que je me relâche,
Je n'ai pas mes vingt ans et la vie qui m'attend
Me semble bien plus brève que celle d'antan
Où la limite me semblait indéfinie,
Mais maintenant je compte les jours de ma vie.
Je vois son terme et le plan qu'il faudrait remplir
Tous les dix ans, correctement, pour réussir
Et je sens l'urgence à vivre dorénavant
Ce qu'il faut, profiter, pour être dans les temps.
C'est la mélancolie qui trouble tous mes sens,
Je ne veux pas pourtant retrouver l'innocence,
Mais je suis nostalgique de mes années d'enfance
Pour leur cœur bien rempli et leur tendre insouciance.
Mais les quitter me plaît pour vivre de plus belle,
La raison, l'expérience les rendent spirituelles
En donnant les moyens à ma candeur d'enfant
De s'exprimer enfin en l'adulte naissant,
Mais il manque une chose sans quoi l'on n'est rien,
Rend l'existence vaine et nourrit mon chagrin ;
À quoi bon tomber amoureux de la sagesse
Si le sage n'aime et ne connaît la tendresse ?