L'Éloge de l'ombre

Dans le livre "Éloge de l'Ombre", Tanizaki écrit que tout produit asiatique est plus beau dans l'ombre et vulgaire à la "lumière occidentale", y compris la nourriture et la femme, considérée encore à la fin du XIXème siècle comme complément décoratif au "raffinement asiatique", indistinctement présente dans l'ombre des maisons japonaises.
C'est en m'inspirant de l'esthétique décrit par l'écrivain que je me suis mis en scène. Ici, la nourriture des traiteurs chinois et la fille sont occidentalisés. Il rompent le lien avec l'ombre, la discrétion, l'authenticité de l'identité chinoise.