La scolarisation des élèves en situation de handicap

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La scolarisation des élèves en situation de handicap
Que fair lorsque l'école n'est pas tout à fait adaptée pour accueillir une personne en situation de handicap ?
Association Les petits citoyens
Par Neo Digital
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En quelques mots:

SARAH : Tiens voilà Agathe ! Ben qu’est-ce qui lui est arrivé ?

AGATHE : Ça va, faites pas cette tête ! Ce n’est pas grave ! Je me suis casséX la jambe au match de Volley hier! J’en ai pour plusieurs semaines.

ARTHUR : Ah c’est nul, tu vas rester handicapée tout ce temps ? Tu peux plus courir, tu peux plus sauter, tu peux plus …

AGATHE : Sympa Arthur, ça me remonte le moral !

ARTHUR : Pardon Agathe! Mais c’est un peu comme si tu avais un handicap. Rien que pour te déplacer ou monter les marches, c’est compliqué.

AGATHE : Et je ne te raconte pas quand ça me gratte !

GARY : Tu vas devoir t’adapter et changer un peu tes habitudes, ça va te gêner quelques semaines.
D’ailleurs, vous avez remarqué, des installations existent pour faciliter le déplacement des personnes handicapées. Il faut toujours faire attention aux gens qui nous entourent pour leur venir en aide s’ils en ont besoin.

P’TITE MARIANNE : Vite ! On va être vraiment en retard.

AGATHE : Hé ! Attendez-moi !

P’TITE MARIANNE : Oups, j’avais déjà oublié…

AGATHE : Notre école n’est vraiment pas adaptée … Il y a trop de marches et pas assez de place. Je me fais bousculer par les autres qui ne voient pas que j’ai des béquilles.

GARY : C’est vrai qu’on ne se rend pas compte de tout cela lorsqu’on a toutes ses facultés.

P’TITE MARIANNE : Toutes ses quoi ?

SARAH : Ses facultés ! C’est quand tu as toutes tes capacités à faire quelqueX choseX, comme voir, réfléchir ou courir… Tu sais, il y a des handicaps qui se voient et d’autres non. Mais dans les deux cas, lorsque l’on est handicapé, il y a des choses que l’on ne peut pas faire.

P’TITE MARIANNE : Et si on trouvait des solutions pour leur faciliter la vie à l’école ?

Ils devraient pouvoir passer en premier à la cantine, comme ça, ils auraient plus de choix.

GARY : Qu’ils puissent être dispensés de sport, s’ils le souhaitent.

ARTHUR : Oh non pas ça ! On peut très bien faire du sport en étant handicapé.

SARAH :Il faudrait aussi des toilettes adaptées…

AGATHE : Et que l’on escorte les personnes qui ne veulent plus être bousculées !

ARTHUR : Attention ! Faites attention, mademoiselle Agathe doit aller aux toilettes…

AGATHE : Arthur !

ARTHUR : Agathe doit aller quelque part. Laissez la passer.

AGATHE : Ce n’est pas ça que j’imaginais, la honte !

P’TITE MARIANNE : Ben moi j’aime beaucoup !

ARTHUR : C’était qui ?

P’TITE MARIANNE : C’était Nadia avec Mathieu, son AVS.

ARTHUR : C’est quoi un AVS ? C’est un nom de code, c’est un agent secret ?

P’TITE MARIANNE : Tu as trop d’imagination ! C’est un auxiliaire de vie scolaire. Il accompagne Nadia pour les exercices qu’on fait en classe par exemple, il lui explique et l’aide.
Nadia est autiste. C’est un handicap mental. Elle ne dit pas grand-chose et a du mal à parler avec les autres. Elle a un comportement bizarre des fois, mais c’est mon amie maintenant. D’ailleurs, elle m’a fait un super dessin !
ARTHUR : C’est elle qui a fait ça ? Mais, ça ressemble à une carte !

AGATHE : Vous pensez que notre journée va faire changer les peurs que l’on a sur le handicap ? En tout cas, d’avoir été immobilisée 5 semaines à cause de ma jambe m’a permis de ne plus voir les choses comme avant…

GARY : J’espère… Que l’on soit handicapé de naissance ou qu’on le devienne après un accident, qu’il se voie ou non, on devrait apprendre à se connaître sans préjugé… et s’entraider !

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